Côte-d'Or : trois maires menacent de fermer une école s'ils n'obtiennent pas l'ouverture d'une classe supplémentaire

Les édiles d'Athée, Poncey-lès-Athée et Magny-Montarlot souhaitent l'ouverture d'une troisième classe de leur RPI pour ne pas dépasser le seuil des 30 élèves. Selon le constat qui sera établi le jour de la rentrée, l'inspection académique pourrait revenir sur son refus initial.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Si les trois maires des communes de Poncey-lès-Athée, Magny-Montarlot et Athée n'optenaient pas gain de cause, le maire d'Athée, Serge Perron, avait prévenu : un arrêté serait pris pour ne pas ouvrir l'école le jour de la rentrée, lundi 2 septembre.

Pour l'édile de la commune de 770 habitants, comme pour ses confrères Philippe Devaux, maire de Poncey-lès-Athée (590 âmes), et Franck Deloy, maire de Magny-Montarlot, 62 enfants répartis dans deux classes, c'est trop. Pour des questions de sécurité, par exemple.

"On récupère des enfants de trois ans et faire évacuer des enfants de cet âge-là, ce n'est pas pareil que faire évacuer des enfants de quatre ans. Ils n'ont pas les mêmes réactions, il faut plus de temps... On ne voudrait pas qu'il y ai un problème à cause de ça. On estime qu'une personne supplémentaire donc que l'ouverture d'une troisième classe serait judicieuse. Cela ferait des classes de 20 élèves et cela serait beaucoup plus adéquat en cas de problème", justifie Philippe Devaux (SE).


D'autant que des classes comme celle-ci, dans cette école construite il y a moins de dix ans, il y en a déjà trois qui sont prêtes à accueillir les enfants. Dont une qui ne demande qu'à être occupée. "Il faut que l'on réussisse à trouver une solution par le bon sens et par une écoute commune entre l'académie et nous", insiste l'édile LR Serge Perron, en nous faisant visiter la salle de classe qui ne sert pas.
 

"Il faudra se rendre à l'école pour voir si les élèves attendus sont bien là"

La solution, pour l'académie de Dijon, justement, dépend du nombre d'enfants qui seront présents lundi à l'école maternelle. "Le RPI [regroupement pédagogique intercommunal, ndlr] d'Athée fait partie des quelques situations sur le département qui nécessitent une attention particulière le jour de la rentrée. Parce qu'effectivement, il faut se rendre dans les classes pour voir si les élèves attendus sont bien là", se défend Pascale Coq, directrice académique des services de l'Education nationale de la Côte-d'Or.
En résumé, le 2 septembre, s'il y a 30 élèves dans une classe et 32 dans l'autre, la décision d'ouvrir une troisième classe pourrait être annoncée dès mercredi prochain. C'est ce qu'aurait affirmé l'inspectrice d'académie aux trois maires du regroupement pédagogique intercommunal quand elle les a reçus cette semaine.

Retrouvez notre reportage télévisé sur le sujet signé A. Berger et D. Rabeisen :
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information