Covid-19 : Confinement à Dijon, les résultats en chiffres et en images

Depuis la crise sanitaire du coronavirus, les piétons sont moins nombreux dans les rues de Dijon, le trafic routier est en forte baisse, et l'air de meilleure qualité. Même si un certain relâchement a été constaté ces derniers jours, les effets du confinement à Dijon sont malgré tout visibles.

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Le tram et les bus au service minimum

Depuis le 17 mars, l'offre de transports en commun a été réduite. Désormais, seuls 25% des trajets proposés par Divia est encore en service. Sur les 180 000 voyageurs accueillis quotidiennement, ils sont aujourd'hui moins de 10 000 à emprunter chaque jour le tram et les bus. Soit 94% de diminution.

 



Le lundi 30 mars, l'opérateur Keolis Dijon Mobilités a cependant décidé de prolonger l'amplitude horaire de certaines lignes de bus. Ces bus pourront désormais circuler jusqu'à 22h30, soit trois heures de plus que les premiers jours du confinement. Ce prolongement permettra au personnel soignant et aux employés des EHPAD et des maisons de santé de pouvoir rentrer chez eux plus tard le soir. 
 

Une importante baisse du trafic sur la rocade et la LiNO 


Avec le confinement, la circulation des voitures a aussi fortement diminuée sur la rocade de Dijon. En temps normal, 28 000 véhicules circulent chaque jour sur l'axe de 6,5 km reliant la N274 à l'A38. D'après les chiffres communiqués le 31 mars 2020 par la DIR-Centre-Est, seuls 7000 passages journaliers ont été enregistrés ces derniers jours.
 


Une tendance qui se confirme sur l'ensemble des routes gérées par la DIR-Centre-Est. De façon générale, le trafic sur la rocade de Dijon a diminué d'environ 75% depuis le début du confinement.


 

Les services municipaux en mode "dégradé"


En temps normal, la ville de Dijon et son agglomération comptent 2800 agents. Depuis le confinement,  ils se relaient pour assurer un service minimum.

Avec la nouvelle organisation, seuls 250 agents sont présents sur le terrain de façon quotidienne. Parmi eux, les policiers municipaux, les employés de crèches et d'écoles pour accueilir les enfants des personnels soignants, le service "Allô mairie", les services de collecte et d'incinération des ordures ménagères, ainsi que les CCAS pour la livraison de repas à domicile.

Par ailleurs, 800 agents sont en télétravail. Il s'agit principalement des services informatique, communication, état civil et affaires générales. Les autres agents ont été placés en autorisation spéciale d'absence.
 

Une centaine de verbalisations par jour dans l'agglomération de Dijon

Durant sa conférence de presse du 3 avril, la préfecture de Bourgogne-Franche-Comté annonce avoir constaté un "certain relâchement" chez certains habitants de Dijon : "On a vu un peu plus de monde dans les rues à Dijon, un peu plus de monde dans les espaces de promenades, et sans doute un peu trop de monde"a déclaré le préfet à la presse, qui mentionne une centaine de verbalisations par jour dans l'agglomération dijonnaise.

Une meilleure qualité de l'air ? Pas forcément

A l'instar du reste du monde, la pollution en France est en nette diminution. Et cela se confirme également à Dijon. Selon Anaïs Detournay, responsable études à ATMO-BFC  :"On a observé une forte baisse des polluants liés au trafic. C'est nettement visible au niveau de Dijon." Il s'agit plus précisément du dioxyde d'azote (NO2) et le monoxyde d'azote (NO). Faut-il pour autant se réjouir ? Oui et non. Selon la spécialiste, le confinement associé aux fraîches températures de ces derniers jours a aussi de mauvais effets. Depuis quinze jours, l'air dijonnais est beaucoup plus chargé en particules fines : "Elles proviennent beaucoup du secteur résidentiel et notamment du chauffage, mais aussi des activités agricoles. Ces activités sont maintenues à plein ces dernières semaines, et nous avons observé une augmentation importante des niveaux de particules fines au cours des semaines écoulées."
 

Mais selon ATMO-BFC il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour autant. Les niveaux atteints ne sont pour l'instant pas problématiques : "ce sont des évolutions que l'on observe de façon classique à ce moment de l'année".

Seule recommandation pour améliorer la qualité de l'air pendant le confinement : ne pas trop chauffer son logement.
 

 


 
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