A la veille du départ du Rallye Raid au Pérou, le pilote Haut-Saônois se confie.
Le Haut-Saônois Stéphane Peterhansel, 52 ans, double tenant du titre et recordman de victoires sur le Dakar (13), se sent en « confiance physique et avec la mécanique » de sa Peugeot, avant le départ du rallye-raid samedi de Lima au Pérou, a-t-il confié à notre confrère Alexis Hontang.
Comment vous sentez-vous avant le départ ?
Plutôt pas mal, dans la mesure où on a eu tout le temps de développer une voiture performante. Depuis le départ du programme Peugeot en rallye-raid (2015), on a toujours eu l'impression de manquer de temps pour valider, tester toutes les pièces. Cette dernière année a été plutôt sereine. Je suis serein au niveau de la mécanique, et plutôt pas mal au niveau physique. Ces quatre, cinq derniers mois, ça a été bien, intense. On arrive ici hyper content de démarrer la course, en confiance physique et
avec la mécanique.
Bien sortir du Pérou et de son terrain sablonneux sera-t-elle la clé de ce 40e Dakar ?
Il ne faudra pas faire de grosses erreurs. On peut perdre des dizaines de minutes avec la navigation. On peut s'ensabler, et c'est 15-20 minutes de perdues. Il faut déjà passer à travers tous les pièges, aller vite. C'est difficile de penser à une stratégie aujourd'hui.
Avec le retrait de Peugeot après cette édition, considérez-vous aussi raccrocher après ce Dakar ?
C'est possible, on verra. Je n'ai pas eu envie de me poser la question avant le départ, de me polluer la tête. J'ai surtout envie de profiter de ce dernier Dakar et de faire du mieux possible. Il sera temps, quelques semaines après le Dakar, de dire si j'ai envie de le faire ou de tourner la page sur un bon ou mauvais résultat avec Peugeot, ou avec la fin de l'histoire Peugeot sur le Dakar. Ca sera peut-être un bon moment pour moi de dire J'arrête.
Peugeot Sport a confirmé en octobre dernier que sa participation en 2018 au Dakar, auquel prendra notamment part sous ses couleurs le Français Sébastien Loeb, serait la dernière.