À Dijon et Nevers comme partout en France, le confinement a modifié les cérémonies du 11-Novembre. Les rassemblements devant le monument aux morts ont eu lieu en petit comité.
C'est évidemment en tout petit comité que les autorités civiles et militaires ont commémoré le 102e anniversaire de l'armistice de la Première guerre mondiale à Dijon. Elles ont salué la mémoire des 1,4 million de soldats français tombés au champ d'honneur ainsi que celles des 300 000 victimes civiles.
Étaient présents le maire de Dijon François Rebsamen, les députés Didier Martin, Rémi Delatte et Fadila Khattabi et le préfet de Côte-d'Or Fabien Sudry. Le conseil régional était représenté par sa vice-présidente Océane Charret-Godard, le conseil départemental par son vice-président François-Xavier Dugourd.
Les autorités militaires étaient représentées par le général Édouard Hubscher, commandant la région de gendarmerie de Bourgogne-Franche-Comté et le groupement départemental de Côte-d'Or et par le général de brigade Pascal Hurtault, commandant l'école de gendarmerie de Dijon.
Cette cérémonie était particulière, resserrée en raison de la pandémie. Il y avait seulement quelques badauds profitant de leur heure de sortie quotidienne pour venir rendre un hommage aux victimes.
À Dijon, aucun ancien combattant n'a pu faire le déplacement. "Pour eux, ça a été vraiment très dur. Mais je les remercie de s'être montrés très raisonnables, précise Brigitte Tardivon, la directrice du service départemental de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Je pense qu'il faut penser avant tout à leur santé. Ils ont un grand âge et il faut les préserver avant tout de ce virus".
Un 11-Novembre pour se souvenir de ce conflit meurtrier. Un 11-Novembre aussi pour saluer la mémoire des soldats tombés pour la France cette année, au Sahel notamment. Ils sont au nombre de 19. Leurs noms ont été égrenés un à un.