Depuis les attentats de Paris en novembre dernier, les chefs d'établissements ont été invités à veiller encore davantage à la sécurité des élèves. Ainsi dans les lycées, où les jeunes fumeurs avaient l'habitude de sortir de leur établissement pour fumer, les choses changent, état d'urgence oblige.
A Dijon, dans la plupart des lycées, des espaces fumeurs ont été (ou vont être) délimités dans les enceintes des établissements. C'est l'application de consignes nationales qui découlent d'une circulaire ministérielle rédigée après les attentats de Paris. Les proviseurs sont invités à gérer les flux d'élèves en fonction des impératifs de sécurité. L’une des consignes précise que des zones spécifiques pourront être aménagées dans les espaces extérieurs au sein des établissements scolaires pour éviter que les élèves sortent pendant la journée. Cette consigne ne fait nullement référence à l’existence de « zones fumeurs ». Cette mesure de précaution n’est en rien dérogatoire par rapport au code de santé publique.
Si, provisoirement, les lycées ne sont donc plus tout à fait "sans tabac", cela ne veut évidemment pas dire qu'on y encourage le tabagisme. Le Rectorat ne s'est pas encore exprimé sur ce sujet, et les proviseurs non plus.
Reportage de Michel Gillot et Jean-Louis Saintain, avec l'interview de :
- Odile Guérin, présidente de la PEEP Côte d'Or