Le premier ministre et le ministre de la Santé se sont exprimés ce jeudi 25 février. Voici ce qu'il faut retenir de leur intervention. Si la situation se dégrade, de nouvelles mesures pourraient être prises dès le 6 mars.
Ce qu’il faut retenir de la conférence de presse de Jean Castex et Olivier Véran
- Le variant anglais représente "à peu près la moitié" des cas positifs en France
- 20 départements sont placés en "surveillance renforcée", avec de possibles mesures supplémentaires au 6 mars.
En plus du littoral des Alpes-Maritimes ou du secteur de Dunkerque déjà placés en confinement le weekend, “la situation épidémiologique et hospitalière dans d’autres agglomérations ou départements suscite une vigilance maximale car ces territoires cumulent des indicateurs défavorables", a expliqué le Premier ministre. Il s'agit de "toute l’Ile-de-France, une grande partie des Hauts-de- France et de Provence-Alpes-Côte-D’azur, mais aussi les départements du Rhône et de la Drôme, de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle, et enfin l’Eure-et-Loir." J’ai demandé aux préfets des départements concernés d’engager des concertations avec les élus en vue (...) d’envisager, dans tout ou partie de ces territoires, des mesures de freinage " a déclaré Jean Castex.
- Malgré la dégradation de la situation sanitaire, "il faut tout faire pour retarder" un confinement afin de "laisser à la vaccination le temps de produire des effets", a déclaré le premier ministre. Il n'est "pas possible "à ce jour" d'"envisager des mesures de relâchement" .
Où est en la vaccination ?
- 80% des résidents d'Ehpad sont désormais vaccinés.
- Plus du quart des personnes de plus de 75 ans a été vacciné. "D'ici fin mars, les deux tiers des personnes de plus de 75 ans seront vaccinées", a fixé le Premier ministre.
- L'étape suivante sera l'ouverture, début avril, de la vaccination aux plus de 65 ans.
- "A la mi-mai, la totalité des personnes de plus de 50 ans se seront vu proposer une première injection" contre le Covid-19, a indiqué Jean Castex.
En Bourgogne-Franche-Comté, le variant britannique progresse. Il est présent dans 43% des tests positifs, a indiqué mercredi 24 février la préfecture du Doubs. Le département se rapproche rapidement de la moyenne nationale, proche de 49% (selon les données de Santé publique France du 14 au 20 février). Le Doubs se classe plus de dix points au-dessus de la moyenne de Bourgogne-Franche-Comté (un peu moins de 32% de variant britannique).
En Bourgogne-Franche-Comté, le taux d'incidence se situe autour de 155 nouveaux cas pour 100.000 habitants. Le Jura reste le département de la région le plus touché par l'épidémie avec un taux d'incidence de 222,6 au 24 février.