Un piquet de grève est installé depuis lundi matin sur le parking de l'usine Konecranes de Saint-Vallier (Saône-et-Loir). Syndicats et salariés protestent contre la suppression annoncée de 41 postes sur le site.
Au troisième jour, le brasier de pneus et cagettes a été éteint. En prévision de l'arrivée de Lars Fredin, président de la division portuaire de Konecranes venu dialoguer avec les grévistes qui bloquent depuis lundi le site de Saint-Vallier (Saône-et-Loire), ces derniers se préparaient mercredi à cette discussion très attendue avec la direction.
41 emplois sur la sellette
Depuis trois jours, syndicats et salariés protestent contre la suppression annoncée de 41 emplois au sein de l'usine située dans la zone industrielle de la Saule. En cause, la baisse des commandes de grues mobiles produites en sous-traitance à Saint-Vallier pour le compte de Terex, ancien propriétaire de l'unité rachetée en janvier dernier par le groupe suédois.
Si le départ des salariés concernés semble plus ou moins acté, c'est à présent vers ses conditions que le dialogue avec la direction doit s'engager mercredi après-midi. Il concerne notamment le montant des indemnités de licenciement dont les salariés concernés pourront bénéficier.