L'élue centriste Marielle de Sarnez est décédée mercredi 13 janvier. Depuis l'annonce de sa disparition, les hommages des personnalités politiques sont nombreux en Bourgogne.
La députée centriste, présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, est décédée mercredi 13 janvier à l'âge de 69 ans, à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Elle souffrait d'une leucémie. Depuis l'annonce de sa disparition dans la soirée, les hommages venus de toute la classe politique se multiplient.
"Marielle de Sarnez c’était une incarnation de la voie démocrate. C’était un engagement européen chevillé au corps. C’était une voix forte pour faire respecter le Parlement. Adieu Présidente", a indiqué dès mercredi soir Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie et ancien sénateur LREM de l'Yonne dans un tweet.
Marielle de Sarnez c’était une incarnation de la voie démocrate.
— Jean-Baptiste Lemoyne (@JBLemoyne) January 13, 2021
C’était un engagement européen chevillé au corps. C’était une voix forte pour faire respecter le Parlement.
Adieu Présidente. https://t.co/hS4vOt7lZC
La députée LREM de Côte-d'Or Fadila Khattabi partage la même émotion. "Triste nouvelle que le décès de Marielle de Sarnez, femme de convictions, courageuse et combative. Invitée deux fois par la commission des Affaires Étrangères, j’ai pu apprécier son grand sens politique. Sincères condoléances à sa famille et à ses collègues du Modem", écrit-elle sur Twitter.
La députée de la Nièvre Perrine Goulet, membre du groupe Modem à l'Assemblée, rend également hommage à la proche de François Bayrou dans un tweet. "Marielle de Sarnez nous manque déjà. Européenne convaincue, solide dans ses convictions, force de travail et de conviction. Une parlementaire talentueuse nous quitte. Mes pensées vont à sa famille, à ses proches."
Le président UDI du conseil départemental de la Côte-d'Or, François Sauvadet se dit "très triste d’apprendre le décès de Marielle de Sarnez". "J’ai travaillé de nombreuses années à ses côtés, rappelle-t-il dans un tweet. C’était une femme de conviction et de talent. Une passionnée. Je pense à sa famille et à ses proches. Elle aura assumé ses responsabilités jusqu’au dernier souffle."
Très triste d’apprendre le décès de Marielle de #Sarnez.
— François SAUVADET (@sauvadet) January 13, 2021
J’ai travaillé de nombreuses années à ses côtés. C’était une femme de conviction et de talent.
Une passionnée.
Je pense à sa famille et à ses proches. Elle aura assumé ses responsabilités jusqu’au dernier souffle.
"Alors que je travaillais tard ce soir dans mon bureau au palais Bourbon, j’ai appris avec tristesse la disparition de Marielle de Sarnez, une députée énergique que j’ai peu rencontrée mais dont le regard déterminé m’avait frappée. Condoléances à ses proches", indique la députée socialiste de Saône-et-Loire Cécile Untermaier sur Twitter.
Le député LREM de Côte-d'Or Didier Paris a également fait part de son "immense tristesse" dans un tweet. "Immense tristesse d’apprendre le décès de la députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez, femme engagée, de convictions et européenne convaincue. Mes sincères pensées accompagnent sa famille, ses proches et également les équipes du MoDem", écrit-il.
Européenne convaincue
Née à Paris dans le VIIIe arrondissement, Marielle de Sarnez y avait mené une grande partie de sa carrière. Présidente de la fédération UDF de Paris en 2006 puis du MoDem Paris en 2008, elle a été élue conseillère de Paris en 2001 dans le XIVe arrondissement sur une liste d'union RPR-UDF.
Cette européenne convaincue avait ensuite été élue députée européen en 2009. Sa nomination en mai 2017 dans le premier gouvernement d'Edouard Philippe comme ministre des Affaires européennes aurait dû être le couronnement de sa carrière. Mais elle ne restera en poste qu'un mois et quatre jours.
L'ouverture en juin suivant d'une enquête préliminaire du parquet dans l'affaire des emplois présumés fictifs des assistants des députés européens du parti centriste la conduit à démissionner, tout comme François Bayrou, éphémère ministre de la Justice.
Investie dans la foulée aux législatives par LREM, elle avait été élue députée de Paris (11e circonscription) et avait pris la présidence de la prestigieuse commission des Affaires étrangères de l'Assemblée.