La permanence des soins ambulatoires en nuit profonde consiste à maintenir l'offre de soins de premier recours lorsque les cabinets libéraux, les centres et maisons de santé sont fermés : toutes les nuits de minuit à 8h du matin. Cette permanence pourrait s'arrêter.
En nuit profonde, seules quelques zones comme la Bretagne ou l'Est conservaient un taux de couverture important pour les gardes libérales, tandis que la plupart des autres régions avaient un taux faible ou proche de zéro.
Aujourd'hui 8 secteurs du Doubs pourraient voir leur permanence en nuit profonde s'arrêter. Il s'agit de Novillars, Quingey, Saône, Clerval, Amancey, Sancey-le-Grand, Ornans et Pont-de-Roide.
Les médecins sont remontés par cette annonce de l'ARS. Ils dénoncent une médecine à deux vitesses et sont inquiets pour les malades n'habitants pas Besançon. Pour eux, supprimer cette permanence reviendrait à mettre en danger la vie de ses patients.
Si les permanences devaient disparîitre, les malades seraient obligés de se diriger vers les urgences (s'ils arrivent à les atteindre). Des urgences déjà surchargées.« L’arrêt de l’effection en nuit profonde est dû au départ à la retraite de médecins non remplacés, elle est aussi le premier créneau horaire à être remis en cause lorsque les médecins ne sont plus assez nombreux », confirme l'Ordre national des médecins.