L'association SolMiRé condamnée à quitter les locaux qu'elle occupait pour accueillir les migrants

Le Tribunal de Grande Instance de Besançon ordonne l'expulsion sans délai des locaux de la SAEIMB occupés depuis le 14 octobre dernier pour accueillir les migrants. Une décision qui n'entame pas la mobilisation de cette association pour les migrants via une pétition et un comité de soutien.


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Dans ces locaux inoccupés de la rue d'Arènes à Besançon, le collectif SolMiRé avait aménagé un accueil pour que les migrants sans logement puissent se cuisiner des repas et passer un moment de répit. 
L’association devra payer une indemnité d’occupation de 565,60 € par mois depuis le début de l'occupation le 14 octobre dernier jusqu’à la date de la libération des lieux. 
L'association réserve sa réaction jusqu'à la tenue de la réunion de ce collectif prévue ce jeudi. Reste une question sans réponse : comment trouver le financement pour régler les indemnités d'occupation ? 

Récemment, le Collectif de Défense des Droits et Libertés des Etrangers a publié la tribune "Pour une autre politique d'accueil des étranger-es, migrant-es, réfugié-es...".  Des associations de défense des droits humains, et en particulier des droits des personnes migrantes, veulent ainsi prendre part au "débat actuel sur la réforme des politiques migratoires". Ce texte est devenu une pétition mise en ligne sur le site de la radio associative RadioBip.

D'autre part, SolMiRé fait partie du comité de soutien "Pour que vive Altin". Avec d'autres associations, l'Association des Paralysés de France du Doubs demande le réexamen de la demande par les services de la préfecture du dossier du jeune Altin et de sa famille. Cet enfant, âgé de 9 ans, souffre d'une grave maladie. Sa famille est arrivée du Kosovo en France en 2013.
Mais, depuis le 1er février 2018, "en réponse à leur demande d’autorisation provisoire de séjour au titre de l’accompagnement d’un enfant malade, les parents d’Altin ont reçu un avis de refus de la part de la Préfecture du Doubs, accompagné d’une obligation de quitter le territoire français avec leurs enfants." D'où la création de ce comité de soutien. 

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