Un assistant en médecine esthétique a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur 12 femmes, patientes d'un médecin dermatologue de Besançon.
En novembre 2019, avant même d'avoir son diplôme d'assistant en médecine esthétique, un homme exerce dans le cabinet de son frère, médecin dermatologue à Besançon. Le cabinet, équipé du matériel nécessaire propose des épilations laser du maillot.
A la suite de trois plaintes de violences sexuelles pendant ces séances d'épilation, le parquet ouvre une information judiciaire. Finalement, deux des trois plaintes seront retenues et la justice décide, fin 2021, de lancer un appel à témoignages pour connaître d'éventuelles autres victimes.
Dix nouvelles plaintes seront recueillies par les enquêteurs jusqu'en mai 2022. Des témoignages, des récits "criants de vérité" alors que le mis en examen conteste les faits.
Lors de l'enquête, les femmes expliquent qu'elles pensaient que c'était le médecin qui procédait aux épilations. Mais c'est son frère qui les réalisait. Il est mis en examen pour 12 agressions sexuels dont 5 viols. Les victimes, en proie à un sentiment de culpabilité, se réfugient dans le silence jusqu'à l'appel à témoignage.
Le frère du médecin est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer. A l'issue de l'enquête, le parquet envisage de transmettre des informations à l'ordre des médecins.