Besançon : après 10 jours de mobilisation sur les salaires, fin de la grève à la clinique Saint-Vincent

La CFDT et la direction ont signé un accord jeudi 28 octobre en fin de journée. Les revendications des grévistes sont loin d’avoir été entendues.

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Fin de la grève. Après 10 jours de mobilisation où une partie des personnels avaient affiché devant la clinique leurs salaires en guise de mécontentement, le mouvement s’achève sur un accord. Les grévistes réclamaient des hausses de salaire, ils n’ont rien obtenu. Rien en 2022. Sur la prime de partage de la valeur (PPV), anciennement appelée prime Macron ou prime de pouvoir d'achat, les grévistes espéraient toucher 5.500 euros, ils en toucheront finalement 500. La direction avec laquelle la CFDT seul syndicat engagé dans le mouvement social a négocié tous les jours n’a pas souhaité aller plus loin.

“On essaie de discuter en épluchant les comptes, en leur montrant que la clinique a de l’argent, que le groupe a de l’argent. Rien n’y fait donc on continue la grève” confiait encore jeudi 28 octobre Patricia Dreyer, infirmière et déléguée CFDT.

La clinique Saint-Vincent appartient au groupe Elsan. Elle est l’une de six cliniques privées de Franche-Comté. L’activité avait déjà repris progressivement depuis quelques jours. Seuls, deux des 16 blocs opératoires fonctionnaient au dernier jour de grève selon la CFDT.

Un mur de “la honte” des salaires

Le mouvement de grève avait débuté le 19 octobre. Sur un panneau d'affichage devant la clinique, on pouvait voir placardées des fiches de salaires. "Une aide-soignante à temps plein, avec 11 ans d'ancienneté et des week-end travaillés, gagne aujourd'hui 1 614 euros", s'étranglait alors une membre de la CFDT. "Et cela inclut la prime Ségur de 180 euros".

"Avec 28 ans d'ancienneté, l'une de ses collègues gagne 1 673 euros. Une toute petite différence "malgré 17 ans d'ancienneté en plus", soulignait-elle. "On nous rajoute des primes complémentaires, mais sans elles, je serais en dessous du SMIC".

"Cela fait 20 ans que la grille salariale n'a pas évolué et qu'il n'y a pas eu des augmentations de salaires pérennes", dénonçait Christelle Caillet, secrétaire général de la CFDT Santé sociaux du Doubs.

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