Besançon, Brest, Toulouse ont passé une commande groupée de 22 rames au consortium français. Ces nouvelles rames attendues à partir de 2025 seront fabriquées en grande partie en Bourgogne-Franche-Comté.
Quand l’union fait la force, et réduit la note et facilite les démarches de passation de marchés publics. La commande de 22 rames de tram et de prestations de sécurité s’élèvera à plus de 78 millions d’euros (hors taxe) pour les trois villes ou agglomérations françaises. Pour le marché qui concerne Besançon, 5 rames sont commandées pour plus de 18 millions d’euros (hors taxe). Le conseil communautaire a lancé cet achat pour faire face à une très forte hausse de la fréquentation. Les nouvelles rames sont destinées à renforcer l’offre sur les deux lignes de la ville pour améliorer encore la fréquence de passage pour la porter à 5 minutes sur le tronc commun entre la ligne 1 et 2. Et à 10 minutes sur la ligne 1. Ces nouvelles rames plus longues, devraient permettre de passer d'une capacité 130 à 230 voyageurs, chacune.
Un tramway français éco-conçu
Les 22 rames du groupement seront construites sur la même chaîne de production d’Alstom en France. En effet, les moteurs sont fabriqués à Ornans (Doubs), les bogies et amortisseurs au Creusot (Saône-et-Loire), les transformateurs et système de traction à Petit-Quevilly (Normandie), la chaîne de traction électrique à Tarbes (Occitanie), l’électronique ferroviaire à Villeurbanne, l’assemblage des rames et l’intégration des équipements se font à La Rochelle. Par ailleurs, Alstom prend en compte l’empreinte environnementale de son nouveau matériel roulant dès sa conception pour la minimiser, de la phase de développement jusqu’à la fin de vie.
À Besançon, la première nouvelle rame est attendue en mars 2025. Le tram circule à Besançon depuis 2014, bientôt 10 ans. 19 rames avaient alors été livrées par le constructeur espagnol CAF.
Le tramway transporte environ 40 % des voyageurs du réseau Ginko à Besançon, soit plus de 7 millions de voyages par an.