Un conducteur de bus a été condamné ce jeudi 28 mars à 3 mois de prison avec sursis. Le 6 mars 2019, il avait appelé la police après une (fausse) agression à main armée qui avait provoqué un débrayage et un arrêt de la circulation du réseau Ginko.
Le conducteur de 54 ans ans a été jugé en comparution immédiate ce jeudi matin avec un complice âgé lui de 60 ans. Vers 5h30, dans le quartier Saint-Claude, les deux hommes ont mis en scène une agression factice.
Le conducteur qui voulait se faire passer comme victime était sous le coup d'une menace de sanction disciplinaire et devait être convoqué par son employeur après un accident de bus. Il avait peur que cette procédure aille jusqu'au licenciement.
Une cagoule, des gants, une arme factice ont été utilisées ce matin là. Le conducteur a été confondu par le travail des enquêteurs. Interpellé par la police, le complice a avoué son soulagement explique le commissaire de police Charly Kmyta.
Le conducteur de bus et son complice écopent d'une peine de 3 mois de prison avec sursis et 18 mois de mise à l'épreuve. Le conducteur était poursuivi pour dénonciation mensongère à l'autorité judiciaire d'un crime ou d'un délit ayant entraîné d'inutiles recherches.
Le chauffeur de bus s'est vu notifier l'interdiction de conduire tout bus. Il devra suivre un stage de citoyenneté.