Besançon : Le festival La Rêv’Olution est reporté en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus

Prévus du 4 au 6 septembre 2020, les concerts et les animations à Besançon n’auront pas lieu cette année. Il faudra attendre l'année prochaine pour pouvoir faire la fête Place de la Révolution. 

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C’est une triste nouvelle pour les restaurateurs et les propriétaires de bars et boîtes de nuit. Le festival La Rêv’Olution ne pourra pas se tenir en septembre. Crise sanitaire oblige, les organisateurs, tous issus du collectif BBRBU, ont pris la décision de reporter à l’année prochaine. Aucune date n'est pour l'instant connue. L’évènement se voulait pourtant une réponse au confinement qui a contraint les établissements à fermer pendant une longue période.

« Nous voulions un événement convivial et festif, sans que cela nous pose de cas de conscience », déclare Sarah Fassot-Gauthier, propriétaire de L’éphéméride et secrétaire générale du BBRBU. C'est d'ailleurs ce que précise le BBRBU dans son communiqué, en évoquant un devoir d'exemplarité : « L’évolution de la situation sanitaire est suffisamment préoccupante pour faire prévaloir la prudence et pour ne pas prendre le risque de réunir, même en extérieur, un nombre important de personnes et ainsi, d’être à l’origine d’un hypothétique "cluster" bisontin. » Et même si tout a été prévu pour respecter les gestes barrières, avec les distributions de gel hydro-alcoolique et de masques, maintenir l’événement n’était pas raisonnable. C’est ce qu’explique la restauratrice : « Nous n’avons aucune visibilité sur la crise sanitaire : un report long, à l’année prochaine, permettrait de ne pas avoir à le décaler à nouveau. » 
 

« Remettre du baume au cœur aux restaurateurs »

 

L'annulation des 22 concerts, pour une programmation avec quelques artistes internationaux comme Eric Truffaz ou Peroke ... C'est une annonce qui fait mal aux restaurateurs et aux propriétaires de bars et boîtes de nuit. Car le festival aurait permis de compenser, un peu, les pertes engendrées par la crise sanitaire. Tout a été prévu pour relancer l’activité. Les bars et les restaurants n’auraient payé que le loyer du chalet, à savoir 200 euros par jour. Toutes les recettes perçues allaient retomber dans leur poche. Sarah Fassot Gauthier le reconnaît : « On aurait voulu que ce soit un événement solidaire pour redynamiser la ville. On voulait aussi remettre du baume au cœur aux restaurateurs, sans qu’il n’y ait de crainte pour le covid. »

Dans ce contexte, et avec la crainte de contracter le covid, l'ambiance sera moins festive, car moins de personnes auraient envie d'y aller. De fait, la relance souhaitée par les restaurants et les bars aurait été moins forte. C'est ce qu'indique le communiqué de presse du BBRBU : « Les protocoles sanitaires, annoncés ces derniers jours par la préfecture et qui s’appliqueront jusqu’au 30 octobre prochain, ne permettent absolument pas à cet événement d’atteindre ses objectifs financiers et ne pourrait lui permettre de se dérouler sereinement et dans l’esprit de convivialité souhaité. »
 

Des subventions municipales


Le festival aurait coûté 100 000 euros. Un budget en partie financé par la Ville de Besançon et Grand Besançon Métropole, et aussi par l’Union des commerçants et les chambres consulaires. Outre les acteurs municipaux, des partenaires privés ont aussi été sollicités. Des subventions accordées et qui ont été maintenues et qui serviront à la mise en place du festival l’année prochaine.

Mais il y a surtout de l’autofinancement : des événements seront organisés en août, puis au fil de l’année pour récolter quelques fonds. Le collectif avait pour objectif de ne rien faire payer aux visiteurs, ou presque. L’entrée aurait été quasiment gratuite : à peine deux euros symboliques, soit le prix d’un gobelet écocup.

 

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