Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées ce samedi 25 mai pour marcher pour le climat, dans les rues du centre-ville de Besançon. De nombreux gilets jaunes se sont joints au cortège qui est parti a 13h30 du Parc Micaud.
La deuxième marche pour le climat est partie à 13h30 du Parc Micaud, ce samedi 25 mai à Besançon. Cette initiative a été reproduite dans toutes les grandes villes de France. Comme lors de la dernière manifestation qui a rassemblé environ 3000 personnes dans la capitale comtoise, le but était de se faire entendre des politiques et du gouvernement afin de les pousser à agir pour sauvegarder la planète et lutter contre le réchauffement climatique. La veille, ce sont les jeunes qui avaient battu le pavé (en savoir plus).
Les manifestants du jour ont décidé quant à eux de faire un sit-in devant le tribunal de Besançon afin de bloquer symboliquement la circulation durant quelques minutes. Les militants d'Alternatiba, association pour la défense du climat, étaient en tête de cortège munis des désormais reconnaissables t-shirt vert.
De nombreux gilets jaunes étaient également de la marche. Ces derniers se sentent concernés par la question du réchauffement climatique. "Justice climatique et sociale" était inscrit en lettres rouges et vertes sur la banderole de tête, faisant parfaitement la jonction entre ces deux mouvements sociaux.
Le réchauffement climatique menace
Une étude publiée ce lundi et réalisée par une vingtaine d'experts estime que le réchauffement climatique pourrait provoquer la montée des océans à deux mètres d'ici 2100. Dans cette étude, parue dans les compte-rendus de l'Acédémie américaine des sciences (PNAS), 22 experts donnent leurs estimations sur la vitesse et l'importance de la montée des eaux.
Selon eux, un tel scénario se traduirait par la perte de 1,79 million de kilomètres carrés de terres, et le déplacement de 187 millions de personnes. Jonathan Bamber, professeur à l'université de Bristol et auteur principal de l'étude, conclut : "Une montée des mers de cette ampleur aurait des conséquences profondes pour l'humanité" (en savoir plus).