Plusieurs syndicats et collectifs ont appelé au rassemblement ce mardi 14 juillet 2020 à 11h dans la cité comtoise, à l'heure où un hommage national a été rendu aux soignants à Paris. Leur objectif : obtenir davantage de moyens pour l'hôpital public.
Une faible mobilisation. Près de 150 personnes se sont rassemblées en fin de matinée autour de la fontaine de la place de la Révolution à Besançon, ce mardi 14 juillet 2020, pour défendre l'hôpital public.
Le rendez-vous a été fixé à 11h, au moment même où un hommage national a été rendu à Paris, place de la Concorde, en mémoire des soignants décédés du coronavirus.
#14juillet à Besançon : « plus jamais ça ! », scandent les quelque 150 personnes rassemblées pour défendre l’hôpital public. Les prises de parole s’enchaînent. Peu de blouses blanches parmi les manifestants. pic.twitter.com/64XCYMyjuq
— France 3 Franche-Comté (@F3FrancheComte) July 14, 2020
Parmi les manifestants réunis à Besançon : des gilets jaunes, des soignants, des syndicalistes (SUD, CGT...) ainsi que des membres de mouvements ou partis politiques classés à gauche (PCF, La France insoumise...).
Plusieurs prises de paroles ont eu lieu, avant la remise d'une médaille symbolique, décernée à Emmanuel Macron et à tous les "fossoyeurs des services publics". Une Marseillaise s'en est suivie, avec des paroles revisitées pour l'occasion ("le jour de grève est arrivé"...).
Puis un cortège de 80 personnes environ s'est élancé dans les rues de la capitale comtoise.
Les raisons de la colère
Après la crise du coronavirus, le gouvernement a mis en place une table ronde baptisée le "Ségur de la santé", avec pour objectif de revaloriser l'hôpital public. Plusieurs mesures ont été annoncées (parmi elles : une enveloppe de 7,5 milliards d'euros).
Une majorité de syndicats a validé ces propositions, tandis que d'autres (Sud et la CGT notamment) demandent davantage. Ils réclament entre autres une revalorisation des salaires de 300 €, un moratoire sur les fermetures de lits et d'hôpitaux, et l'embauche de personnel à l'hôpital et dans les Ehpad.
Notre reportage :