Dans le long feuilleton du démantèlement du groupe Casino, l'avenir de la plateforme de Besançon n'est toujours pas connu au vendredi 26 janvier. Lassitude et inquiétude pour les 173 salariés du site bisontin.
Un comité central s’est tenu au siège du groupe à Paris, ce vendredi 26 janvier. Le but : déterminer l’avenir des 12 plateformes disséminées partout en France, dont celle de Besançon.
Mickaël Vidal, délégué syndical FO pour Besançon et aussi secrétaire à l’instance nationale, y était. Il ne cache pas sa déception.
Le sort des plateformes d'Aix et de Saint-Bonnet scellé
Seules informations concrètes issues de cette réunion : l’avenir de deux plateformes est connu. Celle d’Aix sera encore gérée par Casino durant 18 mois puis passera sous contrôle d’Auchan. À Saint-Bonnet-les-Oules, elle est confiée à IDLogistics qui travaillera comme prestataire pour Intermarché.
Mais pour les 10 autres plateformes, dont celle de Besançon, aucune information nouvelle n’a été transmise aux délégués syndicaux. Mickaël Vidal explique d’une voix lasse : "La direction nous dit toujours chercher des repreneurs, des prestataires, mais rien pour le moment."
Toujours l'incertitude à Besançon
Les 173 personnes travaillent à la plateforme Easydis de Casino, à Besançon, qui dessert la Bourgogne – Franche-Comté et la région parisienne.
Le responsable syndical avoue son désarroi : "On n’est pas rassuré du tout. Personne ne semble intéressé par notre plateforme, qui est vétuste. L’emplacement à Besançon, non plus, ne semble pas attirer. Les gens aimeraient bien savoir. Ne pas savoir, c’est très anxiogène. L’ambiance est pesante. Certains craquent, se mettent à pleurer. "
Il s’inquiète pour l’avenir de la plateforme et surtout pour ses collègues : "Beaucoup sont âgés de 50 ans et plus. Ils sont 20 ans d’ancienneté. Comment vont-ils retrouver un emploi ? "
L’attente va encore durer. Selon Mickaël Vidal, l’avenir de la plateforme de Besançon devrait être connu « mi-mars, fin mars » et pas avant.