Une enquête de police a été ouverte après la découverte d'un impact jeudi 20 février sur un des vitrages du bâtiment situé rue Plançon à Besançon (Doubs).
Un impact. En plein après-midi. Il a brisé un volet et une vitre d'un bureau du siège de l'Office National des forêts de Besançon.
La balle a touché un des bureaux situés au 5e étage de l'administration où par chance personne n'a été blessé.
L'immeuble n'a pas été évacué, mais il a été demandé aux personnels de baisser leurs stores. D'autres se sont déplacés pour travailler ailleurs dans le bâtiment.
"Heureusement, il n'y a pas eu de conséquences. Mais on se demande pourquoi une balle est arrivée là" explique Frédéric Kowalski, directeur territorial de l'ONF. "La balle a traversé le store, elle est retombée sur le bord de la fenêtre. Elle n'a pas pénétré dans le bureau. La balle a pu être récupérée par les policiers" ajoute le directeur.
La police scientifique et technique a procédé aux premières constatations pour déterminer le calibre de la balle.
Selon nos informations, l'une des pistes privilégiées par les enquêteurs, est une balle perdue qui serait arrivée par les airs, depuis la colline de Chaudanne. Non pas par des chasseurs, mais sans doute du centre de tir où une administration s'entraînait au moment de l'incident sur la façade du siège de l'ONF.
Une balle de 6 mm qui aurait pris une trajectoire indésirable, en retombant en bas de la colline sur le siège de l'ONF. L'enquête suit son cours. En attendant ses conclusions, les mesures de précaution restent en vigueur. Les bureaux de l'ONF situés en façade ne seront pas encore occupés de vendredi 22 février. Certains salariés travaillent chez eux en télétravail a indiqué le directeur de l'établissement.
Selon un témoignage que nous avons pu recueillir, ce n'est pas la première fois qu'un impact de balle est retrouvé dans ce secteur. En mai 2011, une voiture garée sur le parking de l'ONF avait été retrouvée avec un impact de 9 mm dans le pare brise. Le propriétaire du véhicule avait porté plainte. A l'époque, il avait été expliqué à la victime que cette balle aurait pu retomber du centre de tir situé sur la colline de Chaudanne.