Ils sont guitaristes, bassistes ou batteurs et jouent tous de la musique amplifiée. Pourtant, ils ont décidé de s'attaquer au répertoire classique, réécriture des partitions à la clé. Concert d'Ørkestra le 9 juin à la Rodia.
Comment composeraient Beethoven, Ravel ou Saint-Saens avec les instruments d'aujourd'hui ? Vaste question et réponse du collectif Ørkestra : peut-être comme ça. Il y a 18 mois, des musiciens bisontins ont décidé de se lancer de l'aventure de reprendre, avec leurs instruments électriques, des compositions classiques. Pas d'en donner une version "variété", non, en réécrivant les partitions originales et en redistribuant les instruments.
Ørkestra, ce sont 12 guitaristes, 5 bassistes, 4 batteurs et 2 claviers, 3 techniciens qui interprètent le Boléro de Ravel ou La Danse du sabre de Aram Khatchatourian, donnat à l'oeuvre une nouvelle couleur.
Tous bisotnins, ces musiciens chevronnés répètent tous au Bastion. Quand ils le peuvent, et au gré des diverses résidences, se libèrent pour venir répéter avec l'orchestre. Une logistique pas toujours facile, mais ils l'affirment : le 9 juin, à la Rodia, pour leur premier concert, ils seront tous là, 23 sur scène et 3 en coulisse, dans le cadre de la semaine des Emergences, dédiées à la jeune création.
Une autre date est déjà prévue : le 20 septembre, toujours à Besançon,. Cette fois, ils joueront dans le cadre du 70ème festival international de musique. L'âme rock va s'immiscer dans le festival, de quoi ébouriffer quelques têtes et c'est tant mieux.