Besançon : perquisition et nouvelle garde à vue pour Frédéric Vuillaume l'un des leaders des gilets jaunes

Frédéric Vuillaume a de nouveau été placé en garde à vue ce jeudi 28 février. Une perquisition a eu lieu à son domicile à 6h30. La garde à vue a duré une dizaine d'heures. 

La garde à vue aura duré 12 heures environ. Peu avant 18 heures, Frédéric Vuillaume est ressorti du commissariat de police de Besançon. Libre. Mais l'enquête préliminaire se poursuit indique le commissariat. "Des éléments ont été saisis à son domicile et seront exploités" précise le commissaire Kmyta. Frédéric Vuillaume pourrait donc faire à nouveau l'objet d'une convocation. 
 

 

Une perquisition matinale au domicile de Frédéric Vuillaume


La police est intervenue ce matin au domicile du syndicaliste de Force Ouvrière. L'homme a été aussitôt placé en garde à vue. La police recherche à son domicile des éléments permettant de démontrer que l'homme est bien l'organisateur des manifestations de gilets jaunes ces derniers weekends à Besançon. "On avait suffisament d'éléments pour aller vers cette perquisation" a expliqué une source policière.

Hier mercredi 27 février, Frédéric Vuillaume avait déjà été entendu en garde à vue durant 4 heures. Sa  convocation au commissariat de police précisait que Mr Vuillaume est soupçonné d'avoir commis ou tenté de commettre une entrave à la circulation, d'avoir participé à un attroupement après sommation de se disperser. La police enquête aussi sur le chef de participation à un groupement en vue de la préparation de dégradations de biens et organisation d'une manifestation non déclarée en Préfecture entre le 12 et le 23 janvier.

Une enquête préliminaire est ouverte, charge au parquet de déterminer les poursuites selon les résultats de cette enquête. L'homme encourt jusqu'au 2 ans de prison pour les faits qui lui sont reprochés.

Frédéric Vuillaume avait déjà été convoqué le 27 décembre dernier et placé en garde à vue. Il évoque un acharnement de la justice. "Je suis quelqu'un de pacifique. On ne fait que manifester, on n'est pas des voyoux" expliquait le gilet jaune sur sa page Facebook. Sa compagne a fait l'objet d'une garde à vue, son beau fils également a été placé en détention provisoire.

Un comité de soutien s'est réuni devant le commissariat en milieu de matinée pour soutenir le gilet jaune comme en témoignent ces images de nos confrères de Radio Bip.
 


 
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