Le texte est écrit de la main même de Victor Hugo, né à Besançon en 1802. Il a été découvert par hasard lors de rangements dans le collège de Besançon (Doubs).
Victor HugoIls sont meilleurs que nous ne sommes. Ah, donnons leur en même avec le pain qu'il faut aux hommes, le baiser qu'il faut aux enfants
Le poème a été découvert par hasard lors d'une opération de rangement dans les locaux de l'intendance . Intitulé "Les enfants pauvres", le poème avait été offert en 1868 par l'écrivain pour une loterie à Besançon au profit des indigents.
Le poème acheté par un bouquiniste avait été revendu par la suite au lycée Victor Hugo. C'était un lycée à l'époque. Un achat qui remonte à 1951. La coopérative scolaire avait déboursé un montant de 6.000 francs pour s'offrir ce petit cadre avec en son sein les quelques lignes de l'auteur.
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"On est certains que c'est un manuscrit original et inédit. On n'en trouve pas de trace dans les recueils de poèmes de Victor Hugo" expliquait lors de notre reportage Jean-Jacques Fito, principal du collège.
Un chercheur intrigué par le reportage a contacté le collège. Il s'avère finalement que ce texte de Victor Hugo n'est pas un inédit, mais un extrait d'un poème plus long intitulé "Dieu est toujours là" tiré du recueil "Voix intérieures" (1909).
Encadré, le poème se trouve désormais dans le bureau du principal. Il est montré régulièrement aux élèves de cet établissement qui fut le premier de France à porter le nom de Victor Hugo en 1885.
