Sur les réseaux sociaux, une vidéo montre un fonctionnaire de police frappant un jeune homme. La scène se serait déroulée dans le quartier de Planoise, à Besançon, le jeudi 30 juillet. Le préfet du Doubs a suspendu le policier et saisi l’IGPN, la police des polices.
Un policier suspendu, et l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN) saisie sans délai, après la circulation d'une vidéo sur les réseaux sociaux, montrant un fonctionnaire de police frappant un jeune homme. La décision du préfet du Doubs a été prise après que la vidéo de "a été portée à sa connaissance" dans l’après-midi, d'après un communiqué publié le 31 juillet 2020. La préfecture indique que "Joël Mathurin, préfet du Doubs, a décidé de saisir sans délai l’IGPN".
Publiée ce vendredi, la vidéo montrant la violence policière a été vue près de 18 000 fois sur Twitter. Sur une passerelle, un jeune homme discute avec un policier. A proximité d’eux, un scooter. Au bout de six secondes, le fonctionnaire de police se retourne brusquement, et frappe, la deuxième personne. La séquence s’arrête après ce coup de poing. La violente interpellation aurait eu lieu le 30 juillet 2020, dans le quartier de Planoise à Besançon, d’après la préfecture du Doubs.
Le policier suspendu
La préfecture demande donc la suspension du policier : "Dans l’intérêt du service, le préfet a demandé un retrait immédiat de la voie publique du fonctionnaire de police au directeur départemental de la sécurité publique du Doubs, en l’attente des conclusions de [l’enquête de l’IGPN]". "Une procédure a été ouverte. Le policier et le jeune homme âgé de 16 ans seront auditionnés", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.Publiée cet après-midi, la vidéo montrant la violence policière a été vue près de 18 000 fois sur Twitter. Sur une passerelle, un jeune homme discute avec un policier. A proximité d’eux, un scooter. Au bout de six secondes, le fonctionnaire de police se retourne brusquement, et frappe, la deuxième personne. La séquence s’arrête après ce coup de poing. La violente interpellation aurait eu lieu le 30 juillet 2020, dans le quartier de Planoise à Besançon, d’après la préfecture du Doubs.
Anne Vignot dénonce "cet acte de violence"
"Cet acte de violence commis par un dépositaire de la force publique vient dégrader le travail de reconquête républicaine mené par les forces de police déployées par l'Etat, les services de la ville et les associations qui porte ses premiers fruits", a estimé dans un communiqué la maire de Besançon, Anne Vignot (EELV) qui "salue" la saisie de l'IGPN. "L'exemplarité dont ont fait preuve les forces de police ces derniers mois à Planoise ne saurait souffrir du comportement d'un agent", a-t-elle ajouté, souhaitant que "la confiance puisse être maintenue entre policiers et habitants".Selon L’Est Républicain, il s’agirait d’une fonctionnaire du groupe de sécurité et de protection (GSP), qui travaille sur des faits variés allant des incivilités au trafic de drogues, en passant par les troubles à l’ordre public. Cette brigade est présente dans le quartier de Planoise depuis début 2019. Le préfet rappelle le travail de "reconquête républicaine et de lutte contre le narco-trafic" engagé depuis plusieurs mois dans le quartier de Planoise.
Toujours selon l'AFP, l'adolescent a été placé en garde à vue jeudi après-midi pour "outrage et menace de crime à l'encontre d'une personne dépositaire de l'autorité publique". Il est sorti de garde à vue vendredi en début d'après-midi avec une convocation en octobre devant le juge des enfants pour répondre de ces faits.Suite à la diffusion d'une vidéo de faits survenus à Besançon, une enquête placée sous l'autorité du Parquet local est en cours.
— Police Nationale 25 (@PoliceNat25) July 31, 2020