Les policiers sont sur la piste de ce ressortissant chilien, présenté comme l'ex-petit ami de Narumi. Il serait venu à Besançon début décembre, aurait tué la jeune femme avant de dissimuler son corps.
C'était le 23 décembre dernier. Pour la première et dernière fois, la police judiciaire de Besançon évoquait officiellement le meurtrier présumé de l'étudiante japonaise : un homme jeune, dont elle ne voulait pas dévoiler l'identité et la nationalité, et qui était déjà en fuite à l'étranger.
Un suspect dangereux paraît-il, et surtout mystérieux, qui évoluerait dans la mouvance étudiante. Avec la médiatisation de cette affaire, l'université de Franche-Comté précise alors certains éléments de l'enquête : « Cet étudiant n'est ni Français ni Japonais, et il n'est pas étudiant à l'université de Franche-Comté », précise Frédérique Penilla, directrice du Centre de linguistique appliquée.
Une connaissance de longue date
Narumi, qui était en France depuis trois mois, aurait connu son agresseur au Japon. Les policiers sont donc à la recherche de cet homme, un certain Nicolas, un ressortissant chilien présenté comme l'ex-petit ami de la jeune fille. Il serait venu à Besançon début décembre, aurait tué Narumi avant de dissimuler son corps.
Cet acte criminel était-il prémédité ? En tout cas, il aurait tout fait pour brouiller les pistes pour rejoindre le Chili, où il réside peut-être encore. En attendant une issue judiciaire à ce dossier hors normes et désormais mondial, la police continue de rechercher le corps de l'étudiante japonaise.