Dans cette Maison de santé du quartier Saint-Claude, l’activité physique adaptée (APA) est prescrite depuis 3 ans. Si des études vantent les mérites du sport, notamment sur les affections de longue durée, le remboursement de ces séances de « sport sur ordonnance » se fait rare.
« Enseignant APA » : le nom détone, parmi tous ceux qui figurent dans l’organigramme de la Maison de santé.
C’est le nom du métier de Sofiane Linotte, chargé d’organiser des ateliers d’activité physique adaptée.
De plus en plus de maisons médicales proposent ces activités. Depuis mars 2017, les médecins peuvent officiellement prescrire du sport à leurs patients atteints de maladie chronique. Cette thérapie non-médicamenteuse serait un remède à ces affections de longue durée, qui touchent plus de 10 millions de patients en France.
Il s’agit notamment des personnes atteintes de VIH, de cancers, de la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, de sclérose en plaques, d’asthme, de diabète ou de dépression.
Malgré la prescription, les coûts liés au sport sur ordonnance ne sont pas pris en charge par l’Assurance maladie. Certes, des possibilités de financement existent. Mais ils dépendent des départements, des villes, ou de contrats proposés par certaines assurances santé complémentaires.