Ce 31 mai 2023, des professeurs et des membres de syndicat de l'enseignement du Doubs se sont rassemblés devant le rectorat de Besançon contre le pacte enseignant. Ils jugent cette réforme de trop au vu d'un emploi du temps chargé.
"On est rassemblés ici par rapport à des questions de politique éducative !" Près d’une quarantaine d’enseignants et membres de syndicat de l'Éducation nationale ont bloqué les portes d’entrée du rectorat de l’académie de Besançon, ce mercredi 31 mai.
Différentes affiches sont placardées sur le porche bleu de cette institution avec, toutes, le même message : non au pacte enseignant. Cette réforme sera un engagement volontaire de la part de l'enseignant avec des missions supplémentaires, comme le remplacement d'un collègue, contre une rémunération. Un projet jugé surréaliste par les enseignants franc-comtois.
"Nos journées sont bien remplies"
Comme dans plusieurs autres villes de la région et du pays, ils s’opposent au pacte enseignant voulu par le président de la République, qui propose une hausse de la rémunération contre des missions supplémentaires, comme du soutien scolaire.
"C’est une charge de travail supplémentaire considérable si on veut bien faire son travail", déplore Nathalie Faivre enseignante d'allemand dans un lycée bisontin. Sofiane El Hadj, directeur de l'école élémentaire Grancelle à Besançon, ajoute : "Nos journées sont bien remplies. Par exemple, je dois aller chercher des tickets de bus pour ma classe qui a une sortie, organiser cette sortie puis corriger les copies, les commandes pour la rentrée prochaine..."
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Des enseignants hostiles à la réforme des lycées professionnels étaient également présents, pour dénoncer la disparition de certaines filières du tertiaire, par manque supposé de débouchés.
