Un nouveau naufrage au large de l’île italienne de Lampedusa, des familles contraintes de planter des tentes au centre ville de Besançon, l'actualité donne plus que jamais un sens aux démarches de bisontins. Aujourd'hui, un Cercle du silence et un rassemblement à Granvelle étaient organisés.
Pour ce 56 eme cercle de silence à Besançon, les militants ont rappelé leur engagement auprès de ces hommes et de ces femmes "sans papiers". Ils rappellent que "l'étranger est une personne. La dignité de chaque personne ne se discute pas, elle se respecte". Depuis 2009, ils se retrouvent tous les 2e samedis du mois en cercle et en silence pendant 30 minutes. Aujourd'hui, le collectif A la rue, qui participe à ce rassemblement, distribuait un tract pour inciter les passants à écrire directement au préfet de Franche-Comté pour "exiger un hébergement permanent (et non seulement un "abri de nuit") et une prise en charge sociale, médicale et scolaire soient fournis immédiatement à ces femmes, ces hommes et ces enfants demandeurs d'asile".
A cette occasion, nous avons appris que la famille Hokic, sans logement depuis six mois, a depuis vendredi dernier un logement.
Les catholiques se mobilisent également et lancent des pistes d'action comme, entre autres :
-Donner du temps pour aider les migrants dans l'apprentissage du français
-Participer au projet pilote, lancé avec Habitat et Humanisme, d'accueil d'une famille dans un logement.
-Proposer des solutions d'hébergements paroissial ou privé.
En fin d'après midi, place Granvelle, l'association "La case des cultures africaines" proposait aux passants d'acheter des bougies pour ensuite envoyer les bénéfices aux associations qui soutiennent les rescapés des naufrages de Lampedusa. Des musiciens comme Pach, Silex, Guy Pothier devaient également venir interpréter leurs répertoires.