A Besançon, une équipe du CHU a désormais recours à une imprimante 3D qui leur permet de réaliser des maquettes.
Les maquettes serviront aux chirurgiens de terrain d'exercice avant d'intervenir sur le patients dans le cas d'opération de reconstruction osseuse par exemple.
Au CHU de Besançon, les chirurgiens ont eu recours à une imprimante 3D pour reconstruire la mâchoire fracturée du patient.
"Elle m' a permis d'être plus précis et plus rapide au bloc opératoire.. en ayant déjà anticipé les gestes que j'allais devoir faire pendant l'opération, "confie Mourad BENASSAROU, Chef de clinique au CHU.
Reportage de Viviane Dauphoud-Eddos et Laurent Brocard.
Intervenants: Mourad BENASSAROU, Chef de clinique CHU Besançon/ Christophe MEYER, Professeur CHU Besançon
L'imprimante 3D a permis de concevoir un dispositif, appelé modèle de découpe. Un outil qui guide les praticiens pendant le prélèvement de l'os.
Mais ces modèles de découpe, quand ils sont imprimés par le CHU, ne peuvent pas être utilisés pendant une opération. Car ils ne sont pas homologués par l'ANSM, l'agence qui gère les produits de santé. Les chirurgiens de Besançon travaillent maintenant à obtenir les autorisations réglementaires.
Cela serait une première pour un établissement hospitalier. Aujourd'hui seuls les industriels sont habiletés.