Coronavirus - COVID-19 : les cafetiers et restaurateurs de Besançon publient une lettre ouverte sur l'après confinement

Le collectif regroupe une soixante d'établissements. Parmi les réclamations, adressées au maire : la suspension des taxes municipales et l'instauration d'un dialogue nouveau, pour les aider à surmonter la crise. 

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L'union fait la force, et les cafetiers et restaurateurs de Besançon l'ont compris.

Fin avril 2020, après cinq semaines de confinement, près de soixante établissements de la cité comtoise se sont regroupés derrière le sigle BBRBU ("Bars, boîtes, restos de Besac unis"), dont vous pouvez retrouver la page Facebook à cette adresse

Près de 3 500 internautes ont salué l'initiative en s'y abonnant.
 
L'objectif est de "permettre aux patronnes, patrons, gérant(e)s de bars-discothèques et aux restaurateurs bisontins de s'exprimer face à la crise économique qui accompagne l'épidémie de COVID-19 et dont ils sont déjà les victimes", peut-on lire dans la présentation du groupe.
 

LETTRE OUVERTE 



Le principal fait d'arme du collectif à ce jour : la rédaction d'une lettre ouverte, rendue publique le 21 avril. Elle est adressée au maire de Besançon, aux candidats à sa succession, ainsi qu'aux députés. 

"Plus que jamais (...) se dessine le scénario d'une ville sans restaurant, café, bar, établissement de nuit, sans commerce en général, peut-on lire dans la missive, à découvrir ci-dessous en intégralité. Ce scénario désormais possible, tristement réaliste et proche dans le temps, est celui d'une ville qui se meurt."
 

Parmi les principales revendications du collectif : l'instauration d'une table ronde avec la mairie ; le remboursement des taxes municipales annuelles déjà payées cette année ; la création d'un fonds municipal exceptionnel.

Le porte-parole du collectif, Antonin Borie, patron du café-concert L'Antonnoir à Besançon, était l'invité du journal de France 3 Franche-Comté à ce sujet : 
 

"On est clairement identifiés comme un vecteur de contamination, a-t-il reconnu. Donc on comprend complètement que nos établissements doivent rester fermer. Mais pour cela, il faut nous en donner les moyens."

 

LES INITIATIVES POUR GARDER LA TÊTE HORS DE L'EAU



En attendant des jours meilleurs, chacun y va de son initiative pour garder le lien avec les clients. Et souvent, cela passe par Internet.

Quelques exemples parmi d'autres : la pizzeria Le Saint-Nicola de Besançon, qui propose une formule livraison...
 

...une formule aussitôt partagée par le Bar de l'université, situé à proximité (entre petits commerçants désormais, on se serre les coudes)...
 

Autre exemple : l'organisation de concerts à domicile, chapeautés par le patron de L'Antonnoir (parmi d'autres : Kevin Stunnenberg, capté aux Pays-Bas, à retrouver ici ; Saverio, pour une heure de set aux platines, à retrouver ici ; ou encore Mo'Blues, à la guitare, chez lui, à Besançon comme on peut le voir ici).

Dernière initiative enfin, celle du Pixel, un café-restaurant de la cité comtoise, qui invite les internautes (et les autres) à réagir au monde d'après :
 
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