En cette fin mars, en plein confinement, une commerçante de Besançon (Doubs) a décidé de positiver. En couleur, elle offre une rose rouge au regard des passants.
C’est une rose géante, chiffon et tissus assemblés, élégante juste avant l’éclosion. Dans le vent mauvais, elle tient tête. Et lance un message. Quel message ? Celle qui l’a confectionnée n’en dira pas plus. Elle tient un salon de coiffure dans le centre-ville de Besançon. Les visages de ses clientes lui manquent. Le bruit des ciseaux, le souffle des séchoirs aussi.
Et puis ses salariés à l’arrêt, en chômage technique. Elle voulait quelque chose de positif. De beau. Pour les soignants d’abord. Ceux que l’on applaudit à20h. Qui passent peut-être dans son salon. Et sans doute aussi pour tous les autres qui trouvent le temps long à force de ne plus pouvoir communiquer les yeux dans les yeux. Cette rose est un don, un simple bouquet offert à tous. Un totem tétu. Soyons précis, une rose de trois mètres de hauteur quelque part dans le quartier de la Butte à Besançon.
D’autres fleurs pourraient-elles fleurir sur les toits ?