Des coups de feu ont été tirés à l'arme automatique, à Besançon, ce dimanche 25 août 2024 aux alentours de 15h. Deux hommes de 30 et 49 ans ont été mortellement touchés. Ils se sont effondrés, l'un dans une rue, l'autre dans un espace vert du quartier Montrapon. Le suspect a pris la fuite.
Une partie de Montrapon est sinistrée, ce dimanche 25 août. Deux hommes ont été tués par balle, à l'arme automatique, dans ce quartier de Besançon.
Les coups de feu ont retenti dans l'après-midi. "Peu après 15h, plusieurs appels au 17 nous signalaient la présence d'un individu casqué, tout de noir vêtu, monté sur un véhicule deux-roues, qui faisait feu à l'aide d'une arme automatique sur deux personnes, un homme de 49 ans et un homme de 30 ans, qui sont décédés", a indiqué à l'Agence France Presse (AFP) le directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs, Yves Cellier.
Le suspect a pris la fuite
Deux hommes ont été mortellement touchés. L'un est décédé sur un trottoir de la rue de l'Epitaphe. L'autre s'est effondré une vingtaine de mètres plus loin, sur un terre-plein d'herbe, confirment nos journalistes sur place.
Nous ne disposons pour l'instant pas d'informations concernant le suspect. "L'individu a pris la fuite. Il est encore trop tôt pour se prononcer sur les raisons qui ont provoqué ce funeste événement", précise encore Yces Cellier auprès de l'AFP.
Ouverture d'une enquête
Le parquet de Besançon ainsi qu'une trentaine de policiers se trouvent sur les lieux. La police scientifique a commencé à ratisser la zone à la recherche de douilles qui aideraient à identifier le tireur.
Selon l'AFP, la division de la criminalité organisée et spécialisée du service interdépartemental de Besançon a été saisie de l'enquête par l'autorité judiciaire.
"C'est un quartier où il se passe relativement fréquemment des épisodes de plaintes de voisinages", et qui présente "des points de deal", a déclaré Benoit Cipriani, adjoint à la maire de Besançon, à l'AFP. "Il y a une activité relative au narcotrafic. Il suffit que quelqu'un sorte de prison quelques fois pour compliquer les choses".