Besançon ne sera pas la capitale de la nouvelle grande région. La ville demande donc des compensations pour assurer son avenir et le succès de la fusion entre la Bourgogne et la Franche-Comté…
Dijon a été choisie pour être chef lieu de la grande région Bourgogne - Franche-Comté. Ici, à Besançon, cette nouvelle n’a pas fait plaisir mais le combat contre la capitale bourguignonne semblait difficile à gagner. Pourtant, Dijon n’avait que deux arguments à faire valoir : sa population plus importante, elle compte 190 000 habitants ( 200 000 avec l’agglomération) et sa proximité géographique avec Paris.
Malgré ce choix, Besançon continue son combat. Si Dijon, avec ce titre de chef-lieu, accueille la préfecture de la nouvelle région, il n’est pas encore certain qu’elle accueillera également le siège du conseil régional…
Les directions régionales
Surtout, Besançon se bat sur un autre front : les directions régionales.
En « compensation », Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon, demande l’ARS (Agence Régionale de Santé), la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), la DREAL (Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement ), et la DIRECCT (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi). Et, en plus, la création de l’Agence Nationale de la Biodiversité.
Argument de Jean-Louis Foursseret pour la Drac : nous avons déjà le FRAC (Fonds Régional d'Art Contemporain)
Concernant l'ARS, le ,maire de Besançon avance deux arguments : l'EFS, établissement Français du Sang de Bourgogne et Franche-Comté est déjà implanté à Besançon. De plus, a été créé récemment l’institut fédératif de lutte contre le cancer.
A voir : le reportage, et les interviews en longueur de Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, président de la Communauté d'Agglomération du Grand Besançon, et Dominique Roy, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Doubs et président du CESE, le Conseil Economique, Social et Environnemental de Franche-Comté.