Un an et demi après la disparition de l'étudiante japonaise à Besançon (Doubs), les enquêteurs arrivent au terme des recherches de son cadavre. Persuadés que son ex-petit ami, le chilien Nicolas Zepeda Contreras, a commis sur elle un meurtre, ils reprendront leur quête au moindre nouvel élément.
"Nous avons utilisé l'hélicoptère, l'avion, les plongeurs de la gendarmerie, des sonars, des chiens spécialisés en recherche de cadavre, les sapeurs-pompiers, les spéléologues...Tous les moyens ont été mis en oeuvre. Mais avec plus de 1 500 heures de recherche, nous avons atteint le maximum." Le commandant de la police judiciaire de Besançon, Régis Millet, le confie avec regret. Après les dernières explorations des eaux du Doubs dans les jours qui viennent, il faudra raccrocher. Au moins jusqu'à ce qu'un nouvel élément permette au magistrat instructeur de les relancer.
Les enquêteurs n'excluent pas qu'un promeneur, un chasseur, leur apportent un jour de quoi rouvrir l'enquête. Ou même que les variations du niveau du Doubs, les intempéries fassent réapparaître la valise de Narumi Kurosaki, dans laquelle, ils en sont persuadés, le suspect numéro 1, Nicolas Zepeda Contreras, a transporté puis immergé ou enterré le corps."Nous sommes déçus de ne pas arriver à nos fins. Surtout de ne pas pouvoir aider la famille à faire son deuil", Régis Millet, commandant de police judiciaire.
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