Des associations ont mené différentes actions devant des écoles bisontines ainsi que sur la RN57. Le but ? Dénoncer la pollution atmosphérique dont les enfants sont les premières victimes. Détails.
Les militants d'Alternatiba Besançon, d'ANV-Cop21 Besançon et du Collectif Pacte pour la Transition se sont rassemblés ce mardi 21 janvier, pour sensibiliser la population et interpeller les candidats aux municipales 2020 quant au sujet de la qualité de l'air sur l'agglomération bisontine. Les lieux de rendez-vous étaient fixés devant trois écoles du quartier Planoise à Besançon : école Artois, école Champage, école Île de France.
De plus, une action de ralentissement a eu lieu sur la RN57 entre le rond-point de Beure et Micropolis. Cette mobilisation s’inscrivait dans une journée d’actions organisées au niveau national.
Face à l’urgence sanitaire et écologique, chaque année compte pour réduire notre impact sur l’environnement et lutter contre le réchauffement climatique.
"Dans le Grand Besançon, comme ailleurs, l'air est pollué et la quantité de polluants atmosphériques détectés dépasse régulièrement les recommandations de l'OMS, particulièrement aux abords des grands axes routiers. La principale source de ces polluants est le trafic routier qui génère 76 % des émissions d'oxyde d'azote et 39 % des émissions de particules fines" expliquent les associations dans un communiqué, reprenant des chiffres d'Atmo BFC.
Les défenseurs de l'environnement attendent des élus des mesures concrètes pour accompagner et soutenir financièrement les mobilités douces : transports en commun, train, vélo, marche à pied, pedibus, etc qui limitent notre empreinte écologique et ont un impact positif sur la santé.
La Franche-Comté fait plutôt office de bon élève, selon un rapport d'ATMO Bfc. "L’ensemble de la Bourgogne-Franche-Comté a été impacté de manière relativement homogène par les particules PM10. Les niveaux les plus bas ont été rencontrés sur les principaux massifs montagneux de la région : Morvan, seuil de Bourgogne, massif du Jura ainsi que piémont vosgien. Des niveaux relativement plus élevés ont pu être observés sur les principales agglomérations : Belfort-Montbéliard, Dijon, Mâcon et la côte Chalonnaise notamment. Aucune zone de la région n’a été impactée par un dépassement de la valeur limite fixée à 40 µg/m3 /an" explique le rapport au sujet des particules fines.
"Majoritairement émis par le secteur des transports routiers, le dioxyde d’azote est, en BourgogneFranche-Comté, particulièrement localisé le long des axes routiers et dans les grands centres urbains. Les infrastructures autoroutières, certaines routes nationales voire départementales sont clairement identifiées" confirme le document publié en 2018.