Installez-vous confortablement dans votre fauteuil et branchez votre meilleur casque, pour revivre le concert d'ouverture du Festival de musique de Besançon comme si vous y étiez grâce au binaural.
On ne vous le cache pas, le binaural, c'est plutôt une affaire de spécialistes. Mais avec un casque audio (fermé de préférence) tout le monde peut en profiter et vivre cette belle expérience.
Fermez les yeux, et imaginez que vous êtes dans le public, mais pas n'importe où ! Vous êtes à la meilleure place : au centre et à une dizaine de mètres de l'orchestre d’harmonie de la Garde Républicaine. Grâce au travail d'Alain Roy, vous êtes capable d'entendre que les clarinettes sont au premier rang à gauche du chef d'orchestre, le Colonel François Boulanger, que les harpes sont un peu plus loin à l'extrême gauche de la scène et que les tubas sont à l'opposé.
Ça n'a l'air de rien, mais c'est cela qui rend l'expérience autrement plus immersive qu'un enregistrement stéréo conventionnel.
Pour parvenir à ce résultat, Alain Roy, ingénieur du son pour le festival, a divisé l'orchestre en 24 groupes lors de l'enregistrement. Puis, à l'aide d'un logiciel spécialisé, il a repositionné chaque groupe d'instruments en fonction de son emplacement sur la scène. Grâce à ces données, le logiciel recalcule un mixage en stéréo binaural.
La technique de l'enregistrement binaural tente de reproduire les caractéristiques de l'audition humaine. C'est donc la technique de spatialisation sonore la plus proche de l'écoute naturelle.
► Pour aller plus loin, découvrez les limites de l'enregistrement binaural dans cette vidéo :