Les boîtes de nuit vont pouvoir accueillir du public ce vendredi 9 juillet après plus d’un an et demi de fermeture. En Franche-Comté, seuls quelques établissements ont fait le choix d’ouvrir. Rapide tour d’horizon.
Sur la petite dizaine d’établissements en Franche-Comté, deux discothèques ont fait le choix d’accueillir leur clientèle. La jauge est fixée à 75 % alors que les clients devront respecter un protocole sanitaire strict. A l’entrée, ils devront présenter un pass sanitaire avec un certificat de vaccination complet ou un test PCR négatif effectué dans les 48 heures. Une fois à l’intérieur, le masque est recommandé mais pas obligatoire.
Le QG Club, à Besançon (Doubs)
A minuit, jusqu’à 450 personnes pourront se retrouver sur la piste de danse du QG Club. Pas de soirée à thème pour le premier jour mais déjà “beaucoup d’engouement” selon Matthieu Garny, le gérant qui vit cette réouverture comme “un bol d’air”. En raison de la jauge, il ne peut rappeler tous ses salariés. “Certains devront rester au chômage partiel”, précise-t-il alors que “le chiffre d’affaires sera la grande surprise”.
Le Cario Club, à Mathay (Doubs)
A quelques heures du retour des premiers clients, Mustapha Alami, le co-gérant du Cario Club se montre optimiste mais vigilant : “Toutes les tables ont été réservées pour ce weekend mais après 16 mois de fermeture, il y a quand même cette appréhension.” Pour cette soirée “Welcome back”, le Cario Club ouvrira ses portes à 23 heures. Afin que le plus de jeunes puissent se rendre dans sa boîte de nuit, Mustapha Alami a convaincu les autorités sanitaires d’autoriser des infirmières à effectuer des tests antigéniques devant l’établissement. “Venir en discothèque, c’est un choix spontané, qui se fait le soir-même”, justifie le co-gérant qui estime que “cela pourrait aussi pousser les jeunes à davantage se faire vacciner”. Les tests sont gratuits pour les clients à condition d'être munis de sa carte Vitale.
Beaucoup d’autres discothèques ont fait le choix de ne pas rouvrir leurs portes. “Un choix personnel” que comprend Matthieu Garny, peu confiant sur la durée de réouverture des discothèques. Même son de cloche à Mathay : “Je comprends les collègues, nous sommes encore dans l’incertitude”, reconnaît Mustapha Alimi.