Une action de l'association L214 était organisée ce 27 avril sur l'ensemble de la France, notamment à Besançon et ses alentours. Des étiquettes ont été collées en particulier sur les produits Le Gaulois pour dénoncer la non-signature par les propriétaires de la marque d'un engagement pour le bien-être animal.
C'est une action qui était organisée sur l'ensemble de la France, notamment à Besançon et ses alentours, dans le Doubs, ce samedi 27 avril. Des militants de l'association de protection animale L214 étaient réunis pour une opération pour s'opposer à la marque LDC (Loué, Marie), en particulier envers ses viandes de la marque Le Gaulois.
Des autocollants ont été déposés sur les emballages des produits concernés avec l'inscription "Garantie 100% souffrance" dans différents magasins, par exemple au sein du Monoprix de la Grande rue à Besançon. "Nous sommes ici parce que depuis deux ans, L214 est en communication avec le groupe LDC pour les inciter à signer l’European chicken comitment, décrit Etienne Ménard, porte-parole L214 pour le Doubs. Un label signé par environ 120 marques [...] qui garantit le bien-être animal. Malgré ces deux années de discussion, il n'y a pas d’engagement ferme du groupe LDC".
Le texte prévoit notamment l'interdiction de l’usage des souches à croissance ultra-rapides, mais aussi des mesures sur les conditions d'élevage.
Environ 400 stickers auraient été écoulés par l'association. Une action similaire avait été réalisée par l'association en février dernier. Le tribunal de Strasbourg avait condamné la structure à cesser sa campagne, notamment pour l'emploi du terme "manipulé génétiquement" sur les précédents autocollants.
La marque a publié un communiqué pour réagir aux actions de l'association. Concernant le European chicken act, elle indique que les "races à croissance lente, y compris les poulets ECC (European Chicken Commitment), et les volailles élevées en plein air" représentent 26 % de sa production. La marque se dit prête "à rencontrer une fois de plus L214 dans les semaines qui viennent, dans l'espoir d'un dialogue constructif sur l'accompagnement de nos filières, plutôt que leur destruction".