Jeux Olympiques : Bernardin Kingue Matam est 8e mais...

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Après le nageur Camille Lacourt, c'est au tour du bisontin Bernardin Kingue Matam de dénoncer le dopage de plusieurs athlètes qui le précédent dans le classement. L'haltérophile a terminé 8e de sa catégorie et espère gagner quatre places.

L'épreuve finale d'haltérophilie avait lieu mardi soir aux Jeux Olympiques de Rio. C'est le chinois Shi Zhiyong qui a remporté l'épreuve dans la catégorie des moins de 69 kilos. Il a poussé 352 kilos. Suivent le Turc Daniyar Ismayilov (351 kg) et le Kirghiz Izzat Artykov (339kg). Le bisontin Bernardin Kingue Matam a quant à lui terminé en huitième position. Loin du podium, certes. Mais il remet en questions les performances de ses adversaires. Selon lui, plusieurs d'entre eux étaient dopés.

J'attends le résultat des contrôles antidopage parce que c'était une catégorie super élevée. Les mecs étaient plus que des monstres. Si la Fédération internationale et le CIO font les choses correctement, je pense pouvoir gagner facilement au moins quatre places, parce que les cinq premiers ne sont pas clean.







 

L'haltérophile bisontin est arrivé 8e dans la catégorie des moins de 69 kilos

L'athlète partait confiant

Lorsque nous l'avions rencontré à l'INSEP à Paris avant son départ, Bernardin Kingue Matam se disait prêt à effacer le souvenir des JO de Londres. 2012 avait été une année difficile pour lui. A l'époque, il disputait ses premiers Jeux Olympiques. Seulement, une blessure l'avait empêché de défendre ses chances. Il n'avait pu pousser aucune barre. Par rapport au dopage, il se disait aussi prêt et confiant. Bernardin Kingue Matam confiait notamment sa satisfaction quant au gros travail qui était fait afin de repérer les athlètes dopés. Un gros problème selon lui dans sa discipline : "Le travail du dopage paye, notamment en haltérophilie. Ca me permet de me sentir plus confiant." 

Une image de David Martin à l'INSEP Paris



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