Le 27 mai 1943, Jean Moulin animait le premier conseil national de la Résistance. Cette date a été choisie pour commémorer les figures du mouvement mais aussi les anonymes qui y ont participé. La Citadelle de Besançon s'est attachée à faire revivre les histoires de ces hommes et femmes ordinaires.
Ne pas laisser les acteurs de la résistance tomber dans l'oubli malgré la disparition des derniers témoins : voici un des objectifs de la journée nationale de la Résistance le 27 mai.
Pour toucher les plus jeunes visiteurs, le musée de la Citadelle de Besançon fait vivre la grande histoire à travers des témoignages et des objets de personnes ordinaires.
Anne-Laure Piralla, la guide, raconte le parcours de passeurs, de combattants ou encore de sabotteurs anonymes :
"C'est toujours assez touchant, confie-t-elle, d'une certaine manière on se sent presque gardien de cette manière et de ces personnes qui seraient sans doute oubliées si le musée ne montraient pas leurs effets personnels."
Le musée collecte de nouveaux objets
Pour compléter sa collection, le musée est à la recherche d'objets témoins de cette époque. Des photos, lettres, brassards ou encore des oeuvres d'art réalisées en prison sont soigneusement référencés par l'équipe du musée qui effectue si besoin des recherches sur le contexte historique.Le musée collecte des éléments illustratifs du nazisme, de la déportation, de l'occupation mais aussi de la captivité de prisonniers de guerre à la Citadelle ou des interactions franco-suisses pendant l'occupation.
Ouvert en 1982, le musée va faire peau neuve : il fermera ses porte à la fin de l'année jusqu'en 2022."Vous avez ces choses là à la maison, précise Aurélie Cousin, assistante de conservation. Ces objets, ces archives, ces photographies et même des dessins, vraiment un panel de possibilités et nous on est là pour les sauvegarder."
Plus d'informations sur le site du musée de la Résistance et de la déportation de la Citadelle de Besançon.