Ali Kaabouche, ce Bisontin de 31 ans est accusé d'avoir tué un brocanteur de Chalezeule il y a quatre ans. Dans la nuit du 19 au 20 octobre 2013, Jean-Pierre Merlot est battu, torturé. Une somme de 50 000 euros disparaît de chez lui.
Ali Kaabouche continue de nier les faits. La nuit du meurtre de Jean-Pierre Merlot, selon ses dires, il gardait les enfants de sa soeur chez elle.
C'est au début de ce procès que son emploi du temps a été "dévoilé" par sa soeur.
Ce procès repose sur un faisceau de présomptions, que Maître Uzan, l'avocat de la défense, tente de démolir une à une.
Les accusations sont portées par des témoins, moins loquaces devant la cour que face aux gendarmes durant l'enquête.
D'ailleurs, l'avocate de la famille, Maître Emmanuelle Pernet est formelle : certains témoins ont été menacés. L'accusé affirme, lui, que ces témoins sont tous des menteurs.
Ali Kaabouche a pris longuement la parole cet après-midi. Il est incarcéré depuis février 2014 : "Depuis 46 mois, je ne comprends plus rien. C'est un truc de fous..."
Si le procès a pris autant de temps, il était prévu initialement sur trois jours, c'est que les témoins ont été longuement interrogés. De plus, le président de la cour d'assises tente vraiment de comprendre cette affaire très complexe.
Verdict demain, en fin de journée.
Maître Uzan plaidera l'acquittement, faute selon lui, de preuves matérielles suffisantes.
Ali Kaabouche risque la réclusion criminelle à perpétuité.