Rafid Askiri, un Afghan de 38 ans a été placé en détention provisoire mardi 4 décembre à l'issue de sa présentation au juge d'instruction. Il est soupçonné d'avoir poignardé à mort sa femme en pleine rue le 30 octobre à Besançon.
Extradé de Grèce ou il avait été interpellé, le mari de Razia a été conduit à la maison d'arrêt de Besançon.
Selon nos confrères de l'Est Républicain, le mari de Razia n'a pas souhaité répondre aux questions du magistrat instructeur. Il se serait contenté de cette phrase : "Jamais je n'ai voulu tué ma femme".
Les charges qui pèsent sur le mari de Razia sont lourdes. Mis en examen pour assassinat, l'homme a été identifié sur les caméras de surveillance le jour du drame, il suivait Razia qu'il avait pourtant interdiction d'approcher. La jeune Afghane avait déposé à Besançon et Marseille 7 plaintes pour violences conjugales et menace de mort. Elle était prise en charge par l'association Solidarité Femmes.
Razia mère de famille de 34 ans a succombé en pleine rue à 19 plaies portées au couteau. Son mari Rafid Askiri est défendu par Me Bresson. Son client risque la peine à perpétuité si la préméditation est retenue par la justice.