Parcoursup : une plate-forme qui divise

L'Education nationale se félicite des bons chiffres d'admission sur Parcoursup. Un gouvernement dans le « déni » et la « violence » selon les syndicats. 

Avec Jérôme Chevalier, proviseur adjoint au lycée Tristan-Bernard ; Emmanuelle Fiat-Scherrer, parente d'élève, FCPE 70 ; Maurice Dvorsak, chef du service académique Information et orientation ; Nathalie Faivre, déléguée SNES-FSU. Reportage de Catherine Schulbaum et Denis Colle.


Déjà une semaine que la nouvelle plate-forme d'admission post-Bac est au coeur de toutes les conversations chez les lycéens et leur famille. Pour eux, Parcoursup est d'abord synonyme d'angoisse.

En Franche-Comté, sur les quelque 13 000 élèves inscrits cette année, moins de la moitié ont reçu une réponse positive le 22 mai. Beaucoup sont sur d'interminables listes d'attente. Les syndicats d'enseignants, et en particulier le SNES-FSU, dénoncent un système « moins performant que le précédent, car bien plus complexe ».

Selon les derniers chiffres nationaux publiés ce mardi matin par le ministère, 551 274 (68 %) élèves ont reçu une proposition d'admission et 260 781 autres (32 %) sont toujours en attente. Seulement 24 % ont obtenu leur premier vœu.

Le SNES-FSU y voit le résultat d'un système inégalitaire, et en inadéquation avec le boom démographique des années 2000. Pour le rectorat au contraire, qui s'est exprimé dans un communiqué, « chaque jour, la situation de dizaines de milliers de candidats évolue, les listes d’attente sont actualisées et le nombre de premières propositions augmente. C’est la preuve que Parcoursup fonctionne, que les candidats s’en sont approprié les principes et qu’ils exercent jour après jour la liberté de choix qui leur a été donnée. »

Le rectorat assure ainsi que 80 % des réponses seront données d'ici le Baccalauréat. L'orientation risque bien d'occuper les esprits cet été encore...

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