A Besançon, un mouvement de débrayage a démarré à 9 heures à l'appel de la CFDT et de la CFTC. Puis, ce mécontentement s'est transformé en grève : les grévistes demandent des augmentations de salaire. La grève se poursuit demain.
"Compte tenu des bons résultats de Parkéon, nous voulons davantage d'augmentation de salaires que ce que propose la direction" affirme le délégué CFDT du site, Marc Szabo.
Ce matin, à 9 heures, à l'appel de deux syndicats, la CFDT et la CFTC, une centaine de salariés de l'entreprise bisontine a débrayé et a bloqué l'entrée de la société. Puis, une cinquantaine d'entre eux a décidé de se mettre en grève, à l'appel de la CFDT uniquement.
Les revendications portent sur des augmentations de salaires. Marc Szabo, délégué CFDT, les explique : "130 euros bruts par mois pour chaque salarié ainsi qu'une prime de 3000 euros" et il ajoute : "Ces revendications sont légitimes compte tenu des bons résultats du groupe Parkéon qui a fait des bénéfices et du fait que nous n'avons pas été augmentés depuis 2 ans."
Pour Jean-Pierre Todeschini, le directeur du site, ce débrayage est "sauvage." Il rappelle que : "Comme d'habitude dans le groupe Parkéon, des négociations annuelles sur les augmentations de salaires ont eu lieu, elles sont aujourd'hui terminées. La direction a proposé des hausses et le protocole d'accord est en attente de la signature des syndicats."
Parkéon est leader mondial dans les horodateurs de parking et la gestion des stationnements. Le groupe emploie un millier de personnes à travers le monde. Le principal site de production est située à Besançon, dans le parc Lafayette et emploie 550 salariés.