Le chantier de démolition de l'usine de la Rhodiacéta, à Besançon, avait débuté le 2 février pour les bâtiments secondaires, et le 14 mai 2018 pour le bâtiment principal. Les travaux de déconstruction se sont achevés le vendredi 18 janvier 2019, comme l'avait initialement prévu la ville.
Les travaux de déconstruction de l'ancienne usine textile de la Rhodiaceta sont officielllement terminés. Il aura fallu 18 mois pour mener à bien ce chantier, 33 000 m² ont été déconstruits dans ce laps de temps.
Depuis sa fermeture, en 1982, le lieu était devenu une friche et un véritable point noir de 5 hectares à l'entrée de la ville de Besançon.
Le début de la démolition des bâtiments secondaires avait débuté le 2 février 2018, et celle du bâtiment principal avait eu lieu le 14 mai 2018. Le chantier de démolition s'est achevé le vendredi 18 janvier 2019, comme l'avait initialement prévu la Ville, pour un total de 3,2 millions euros. Le timing et le budget ont donc été respectés.
La ville construit aujourd'hui un futur beaucoup plus radieux à cet endroit emblématique. Un grand parc urbain de 5 hectares va voir le jour, et sera ouvert au public en juillet 2019. Il faudra un peu de patience pour y retrouver une végétation luxuriante.
Le gazon et les arbustes seront plantés à une période qui leur sera plus favorable, sans doute en septembre, selon Jean-Louis Fousseret qui invoque un temps plus clément pour planter passé l'été.
La Ville souhaite aujourd'hui "se servir de l'empreinte de l'ancienne usine pour servir de base au réaménagement de ce parc industriel'' comme l'indique le maire.
Tour à tour usine, laboratoire d'idées, creuset de mai 68... le site de la Rhodia, 3 500 ouvriers à son apogée, est un concentré de patrimoine et d'histoire. Un travail de mémoire passera par des plaques racontant l'histoire industrielle du site, sérigraphiée sur de l'acier.
À terme on prévoit une fabrique culturelle, ainsi qu'une une promenade s'ouvrant sous la Citadelle entre Port-Joint et la Malatte. Une implantation également le long de l'eau est envisagée pour la SNB, l'école de Pagaie bisontine affiliée à la Fédération Française de Canoë-Kayak. Le château d'eau a échappé à la démolition et pourrait devenir un futur mur d'escalade.
Le parc post-industriel, modelé par les anciennes fosses des machines, sera rendu aux Bisontins dès le mois de juillet. A eux de faire en sorte qu'il rayonne à nouveau...