Une quarantaine de militants s’est réunie ce jeudi 23 février au matin pour bloquer, temporairement, les automobilistes à hauteur de Micropolis à Besançon (Doubs). Un barrage filtrant à l’initiative du syndicat Force Ouvrière et Solidaires, afin de poursuivre l'action contre la réforme des retraites.
Le barrage s’est formé aux alentours de 7 h 15 ce jeudi 23 février. Une quarantaine de militants de l’intersyndicale, du syndicat Force Ouvrière, de l’Union syndicale Solidaires, mais aussi des gilets jaunes ont bloqué la circulation tout en distribuant des tracts à Besançon, au niveau de Micropolis.
Frédéric Vuillaume, secrétaire FO du Conseil Régional Bourgogne-Franche-Comté, explique que le rassemblement s’est formé “pour exiger le retrait de la réforme des retraites”. Quand on lui demande pourquoi ne pas attendre le prochain rendez-vous national, le 7 mars, il répond : “On est toujours là pour mettre une pression constante sur le gouvernement. On ne peut pas attendre le 7 mars”.
"Ils veulent nous faire bosser jusqu'au cimetière, mais on va pas se laisser faire" scandaient les militants.
Ces barrages filtrants ont entraîné de nombreux ralentissements et embouteillages, notamment à l’entrée sud de la capitale comtoise. “J’ai mis une heure” constate une automobiliste, qui met habituellement 15 minutes pour effectuer le trajet entre Larnod et le centre-ville de Besançon.
“On a eu une majorité de réactions positives, de signes de solidarité, malgré une minorité d’automobilistes qui étaient fâchés” note Frédéric Vuillaume.
Le rassemblement s’est dissous peu avant 9 h ce jeudi 23 février. Frédéric Vuillaume promet qu’il y aura “d’autres actions jusqu’au 7 mars”. Ce jour-là, huit syndicats et cinq organisations de jeunesse appellent à nouveau à la grève et aux manifestations, affirmant leur volonté de mettre "la France à l’arrêt" contre la réforme des retraites.