Six salles de sport en redressement judiciaire en Bourgogne-Franche-Comté, dont Everest Sport Club à Besançon

Everest Sport Club a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Besançon, dans le Doubs. Les propriétaires de la salle de sport font également l’objet d’une enquête préliminaire, dans le cadre de laquelle ils ont été gardés à vue les 13 et 14 juin 2023.

Il s’agit d’une des plus grandes salles de sport de la capitale comtoise. Malgré les apparences luxueuses prônées sur leurs réseaux sociaux, il semblerait que les activités des propriétaires de l’Everest Sport Club à Besançon ne se portent pas si bien.

Ouverte en 2021, la salle de remise en forme Everest Sport Club se situe au cœur du quartier Temis à Besançon.

Six salles de sport en redressement judiciaire en Bourgogne-Franche-Comté

Les gérants, en couple, possèdent une vingtaine de structures, dont ils sont, pour la majorité, actionnaires à 50 % chacun. Parmi elles, la société de holding SH Invest, le club sportif Everest et cinq autres salles de sport de Bourgogne-Franche-Comté ont été placés en redressement judiciaire avec période d’observation.

Malgré cela, l’activité de la salle haut de gamme Everest Sport Club de Besançon se poursuit. Le tribunal de commerce a suspendu temporairement les époux de leurs fonctions, en nommant un administrateur judiciaire chargé de gérer provisoirement l’ensemble des sociétés. Une disposition qui vise à protéger les salariés.

Des soupçons de fraudes et d’irrégularités financières

Parallèlement, les mêmes propriétaires ont été placés en garde à vue par la police judiciaire le 13 juin 2023 au matin, dans le cadre d’une enquête préliminaire. Ils sont soupçonnés de « fraude » et « irrégularités financières ». Après avoir été auditionnés, ils ont pu regagner libres leur domicile mercredi 14 juin dans la soirée. Le 6 avril dernier, les locaux bisontins avaient été perquisitionnés. 

Contacté par nos soins, l’avocat du couple, Maître Pichoff, n’a pas souhaité commenter l’affaire en cours, tout en précisant que ses clients se réservaient le droit de contester “des accusations qui ont été portées”.