Alors que Dijon ouvre ce mercredi 28 avril son vaccinodrome au Zénith, quid à Besançon ? L’ouverture du méga centre est toujours d’actualité. Voici ce que l’on sait.
Dans le Doubs, le parc des expositions de Micropolis accueillera le vaccinodrome dans un mois. La préfecture confirme ce jour une ouverture du site vers le 31 mai. Les réunions de travail se succèdent entre la ville, la préfecture, les pompiers et l’Agence Régionale de Santé.
Des doses Pfizer et Moderna
Le futur vaccinodrome sera géré par le SDIS 25, le service départemental d’incendie et de secours. Y seront proposés, les vaccins Pfizer et Moderna qui nécessitent un stockage particulier. Selon nos informations, 1000 à 2000 doses de vaccins pourraient y être administrées par jour. Soit un rythme de 14.000 doses environ par semaine. Des doses qui semblent désormais être au rendez-vous, c’était la condition d’ouverture de ce vaccinodrome avait précisé la préfecture fin mars.
Du côté des services municipaux, le travail de mise en place a commencé. Mais il faudra encore patienter pour voir se dessiner les box de vaccination, où le fléchage qui sera installé à la dernière minute. La mairie de Besançon va fournir la logistique, l’informatique, la communication, la signalétique sur la voirie... Le vaccinodrome devrait rester en place plusieurs mois.
Conséquence de l’ouverture de ce méga centre de vaccination sur Besançon, le gymnase municipal Résal qui réalise environ 1500 vaccinations par semaine ne sera plus centre de vaccination fin mai. Les moyens seront rapatriés sur Micropolis indique la ville. Les personnes qui sont vaccinées actuellement au gymnase Résal devront faire leur second vaccin à Micropolis.
19% des habitants du Doubs ont déjà reçu une première dose
Dans le Doubs, le taux d’incidence reste à un haut niveau, 342 nouveaux cas pour 100.000 habitants au 27 avril. 18,91% de la population a reçu une première injection.
Vendredi 30 avril, Emmanuel Macron présentera "les perspectives" de "sortie progressive" des restrictions anti-Covid. La France recense environ 30.000 cas positifs par jour en moyenne et près de 6.000 malades du Covid-19 sont toujours hospitalisés dans les services de réanimation. Certains comme Anne Hidalgo, maire de Paris réclament un élargissement de la cible de personnes pouvant être vaccinées. Aux alentours du 15 mai, ce devrait être le tour des 50-55 ans sans conditions de comorbidité.
À la sortie du Conseil des ministres Jean Castex a fait savoir que le gouvernement ne fermait pas la porte "à un élargissement des publics" s'il se confirmait qu'un "certain nombre de rendez-vous" disponibles n'étaient "pas honorés".