Un centre de vaccination de grande capacité ouvrira à Dijon mercredi 28 avril. Il sera installé au Zénith et pourra vacciner 1000 personnes par jour avec des vaccins à ARN messager. Les autres centres de vaccination de la métropole dijonnaise seront fermés.
C’est le 1er de Bourgogne. Le « vaccinodrome » de Dijon permettra « d’assurer la montée en charge de la vaccination et atteindre l’objectif gouvernemental de vacciner 30 millions de personnes avant la fin juin, soit environ 240 000 dans le département » indique la préfecture de Côte-d’Or dans un communiqué publié vendredi 23 avril annonçant l'ouverture de ce centre.
Il ouvrira ses portes mercredi 28 avril à 9h au Zénith de Dijon et se substituera aux centres déjà existants de la métropole dijonnaise (Devosge, Parc des Sports et Chenôve). En revanche, le centre de Saint-Apollinaire continuera, lui, à fonctionner, « à la demande de François Rebsamen (maire de Dijon)», précise la préfecture.
Plus de 1.000 vaccinations par jour
Le centre de vaccination installé au Zénith pourra vacciner « plus de 1 000 personnes par jour dans 18 box de vaccination », indique le communiqué, « pour le mois de mai, plus de 30 000 doses lui seront dédiées. Une augmentation progressive de ses capacités de vaccination est attendue jusqu’à l’été, en fonction des approvisionnements départementaux ».
Dans un 1er temps, il s’adressera aux de plus de 60 ans ou ayant une pathologie à très haut risque de forme grave de COVID-19 et aux personne de moins de 55 ans ayant reçu une première injection en AstraZeneca en ville (médecin, pharmacien, infirmier) et devant effectuer un rappel. « La liste est susceptible d’évoluer avec l’ouverture de nouvelles populations cibles » ajoute la préfecture. Comme tous les centres de vaccination, celui du Zénith de Dijon sera doté de vaccins à ARN messager.
Pas de nouveau rendez-vous pour les personnes déjà inscrites
Les personnes qui avaient déjà un rendez-vous dans un centre de vaccination (Devosge, Parc des Sports et Chenôve) pourront se rendre aux mêmes dates et heures au centre du Zénith, sans prendre un nouveau rendez-vous. « Un message leur sera adressé par SMS et la préfecture armera sa plateforme téléphonique au 03.45.81.04.21 toute la semaine du 26 avril pour rappeler les bénéficiaires qui n’ont pas de téléphone portable et répondre aux questions qui lui seraient adressées », indique la préfecture dans son communiqué.
Des opérations de vaccination ponctuelles pourront également y être organisées avec d’autres vaccins, notamment dans la perspective de garantir la couverture vaccinale des professions les plus exposées.
De nombreux acteurs mobilisés pour faire fonctionner ce centre
Les consultations et les vaccinations seront assurées par des médecins et des infirmiers et infirmières du SDIS 21 (les pompiers) et du CPTS Centre 21 (une association regroupant des professionnels de santé qui ont décidé de coopérer pour favoriser la prise en charge des soins en Côte-d’Or)
La coordination des plannings médicaux et paramédicaux sera assurée par le CPTS Centre 21, alors que la préfecture de Côte-d’Or se chargera du dispositif général (notamment l’attribution des doses, l’équipement de la plateforme téléphonique de rendez-vous et de renseignements).
L’infrastructure, mise à disposition par Dijon Métropole, sera gérée par le 511e régiment du Train d’Auxonne et les services interarmées de la base de défense de Besançon (logistique, accueil et accompagnement des patients, saisie administrative)
Les vaccins seront livrés par le CHU de Dijon qui se chargera également de la gestion des déchets médicaux à risque infectieux
Quant à l’ARS (Agence régionale de santé), elle s’occupera de piloter toute l’opération sur le champ sanitaire et prendra la charge financière du fonctionnement du centre et des équipements de protection.
Pas de changement dans le reste de la Côte-d’Or
Dans le reste du département (donc hors métropole dijonnaise), les centres de vaccination continueront à fonctionner. « Près de 110 000 habitants de la Côte-d’Or ont déjà été vaccinés depuis le mois de janvier », indique la préfecture qui rappelle que « les plus de 55 ans sans problème de santé peuvent se faire vacciner chez leur médecin traitant, leur infirmier ou leur pharmacien » (avec un vaccin dit à « vecteur viral » comme l’AstraZeneca et le Johnson & Johnson).