Une nouvelle manifestation à Besançon contre la "Loi sécurité globale" et la politique gouvernementale

L'intersyndicale, des partis politique et des collectifs citoyens appellaient à manifester ce samedi 5 décembre 2020 au départ de la place de la Révolution à Besançon. Nous y étions. Reportage.

Les mobilisations continuent partout en France, pour dénoncer la "Loi sécurité globale", et plus globalement la politique menée par le gouvernement Jean Castex, premier ministre du président Emmanuel Macron.

Alors qu'une manifestation vendredi 27 novembre a rassemblé plus de 1300 personnes sur le même thème à Besançon, une nouvelle démonstration populaire était prévue ce samedi 5 décembre, au départ de la place de la Révolution. Environ 700 personnes étaient présentes ce samedi. Dans le même temps, environ 90 autres rassemblements avaient lieu dans tout l'hexagone. 

La "Loi sécurité globale" est particulièrement dans le viseur des manifestants. Ils réclament la suppression de ce texte qui doit être voté par le Sénat, après avoir été voté par l'Assemblée Nationale. "On demande le retrait de ce projet de loi liberticide. On ne lâchera pas jusqu'au retrait total. Le gouvernement noie le poisson en permanence. On s'apperçoit qu'il prépare les armes de demain pour mater les personnes qui défendent leurs droits" nous a expliqué Julien Juif, délégué syndical SUD.

Comme vendredi 28 novembre, les manifestants ont terminé leur déambulation devant le commissariat de police de Besançon, situé à la gare d'eau. 

Reportage de Thierry Chauffour et David Martin : 

A Dijon, environ 1800 manifestants ont marché dans les rues de la capitale bourguignonne. Des gilets jaunes bisontins ont notamment été apperçus dans le cortège. 

Plusieurs centaines de manifestants ont pris la direction de la rue Chabot-Charny dans l'objectif d'accéder au centre-ville, pourtant interdit, après une déambulation dans le calme. La préfecture de Côte d'Or a annoncé des tirs de mortier tirés sur les forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de lacrymogène, alors que le rassemblement était encore en cours.Face à la colère de la rue, le gouvernement n'a à ce jour annoncé qu'une concession : la réécriture de l'article 24 de la Loi sécurité globale, le plus polémique, encadrant la diffusion d'images des forces de l'ordre. 

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