La Cour de cassation confirme ce jeudi 13 février le jugement daté de mars 2019 de la Cour d'appel de Besançon. Celui-ci ordonne la destruction de la cabane de Xavier Marmier, perchée dans les arbres de la commune de Cléron, dans le Doubs. Au grand désespoir de ce dernier.
L'espoir n'était pas grand, mais Xavier Marmier voulait y croire. Le Franc-Comtois, grand amoureux de la nature, s'est pourvu ce jeudi 13 février en cassation. Avec un objectif : sauver sa cabane, construite dans les arbres sur son terrain à Cléron, dans le Doubs, où il réside depuis 2011 avec sa compagne. Le grimpeur-élagueur a finalement vu sa demande rejetée au terme de l’audience.
La Cour de cassation confirme ainsi la décision émise par la cour d’appel de Besançon en mars 2019, et lui impose de fait la destruction dans les plus brefs délais de son habitation insolite. Ce à quoi s'ajoute le versement d’une amende de 3000 euros à la commune de 300 habitants, correspondant aux frais de justice. Ce qui est reproché à Xavier Marmier, dans cette affaire, c’est l’emplacement de sa cabane. Installée sans permis de construire, celle-ci se situe sur un terrain en zone Natura 2000, au lieu-dit « Chante Merle ».
Il s’agit ce jeudi 13 février d’une nouvelle étape dans la bataille judiciaire qui oppose depuis près de 5 ans Xavier Marmier à Alain Galfione, le maire de Cléron. Un combat dans lequel le grimpeur-élagueur a obtenu, depuis ses débuts, un important soutien populaire : une pétition de soutien au propriétaire de la cabane a même obtenu, à ce jour, vendredi 14 février, plus de 142 000 signatures.
Au sortir de l’audience, ce jeudi 13 février, Xavier Marmier s’est dit sous le choc d’une décision qui le condamne à démonter son lieu de résidence principal. Il réfléchit désormais à poursuivre son combat, cette fois devant la Cour européenne des droits de l’homme.